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Une Ferrari 575 Maranello.

Une Clio 16 Soupapes.

Une Renault 4 exposée à Montlhéry en avril dernier.

Après avoir rencontré un succès considérable, la Mercedes SLK s'offre en 2004 une seconde génération. Le style devient plus sportif avec cet avant évoquant les formule 1 de l'époque et pour moi c'est une véritable réussite esthétique.
Elle conserve évidemment son toit rétractable électriquement, ses deux places et s'agrémente d'un habitacle remis au goût du jour et de nouveaux gadgets comme un chauffage de nuque idéal pour une conduite à ciel ouvert même par températures hivernales.
L'offre mécanique s'élargit avec cette fois une véritable montée en puissance pour contrer BMW qui avait logé dans sa Z3 des 6 cylindres très performants. L'offre débute avec un 4 cylindres 1.8 litre de 163 chevaux et voit enfin l'arrivée de moteurs V6. Les puissances s'étalent de 231 à 305 chevaux, ce qui était déjà balèze. Mais la version 55 AMG lancée en 2004 embarque carrément un V8! Ce moteur de 5.4 litres de cylindrée sort 360 chevaux. Il ira jusqu'à 400 chevaux pour la "Black Séries" en 2006!
Voici l'une d'elle exposée en avril dernier à Montlhéry. Bien que je doute que la teinte soit d'origine, je trouve que cette proposition osée lui va fort bien.

Une Buick Park Avenue de Police, j'adore ces voitures de police Américaines!

Une Citroën C4 VTS "By Loeb" exposée à Montlhéry en avril dernier.

La 106 aura la lourde tâche d'assurer une sorte d'intérim entre la 205 qui prends de l'âge et l'arrivée de la 206 en 1998. Plus petite, pas franchement révolutionnaire, elle se contente simplement de faire le boulot. Toutefois Peugeot lui confie une gamme fort complète avec certes seulement deux carrosseries 3 et 5 portes mais un large choix de versions, essence, diesel et des sportives comme la XSi et la Rallye sans oublier la luxueuse "Griffe". Elle finit pas s'offrir une petite notoriété et se repoudre le nez en 1996 avec un restylage assez réussi et l'arrivée d'une pétillante S16 de 120 chevaux.
La 106 comptera sur un certain nombre de séries spéciales allant de la Kid très dépouillée à la chic Roland Garros. En 1996 est lancée la version 'Inès de la Fressange" qui nous intéresse ici. Elle s'habille d'une laque unique, vert "Nausicaa" métallisée et porte de discrets monogrammes. A bord on découvre une sellerie "Prince de Galles", un équipement très fourni comme la direction assistée, la radio où encore les vitres électriques. Mais le détail qui tue est la housse à vêtements "pompée" à Renault et fixée sur la tablette arrière.
Un seul moteur embarqué, un 1.1 litre de 60 chevaux
Cet exemplaire très joliment préservé était ici exposé à Montlhéry en avril dernier.

Une Dodge Charger de police, j'adore!

La Camaro est une institution chez Chevrolet qui la commercialise depuis 1966. C'est en 1982 que la troisième génération voit le jour. Avec sa ligne fastback, son dessin est un concentré de ce qui se fait à cette époque, traits aiguisés, assise basse, hayon entièrement vitré, grands feux arrières, elle échappe aux phares pop-up mais délivre des effluves sentant bon les années 80. Idem à bord avec un cockpit bien équipé et fait de plastiques peu valorisants taillées à la hache.
En vraie Américaine, cette propulsion ses savoure à 4, 6 ou 8 cylindres et dont les puissances s'étalent entre 91 à 304 chevaux. La Camaro est disponible en cabriolet, en coupé où en version targa.
La IROC Z (pour International Race Of Champions) voit sa présentation dotée d'une robe sportive plus exclusive. La voiture est abaissée et les trains roulants améliorés. Disponible en plusieurs versions, elle culmine avec le nouveau V8 dont la puissance atteint enfin des valeurs honorables avec 215 chevaux pour le bloc 5.0 litres. En 1992 la Camaro de troisième génération cesse d'être produite et aura été un très grand succès.
Ce magnifique exemplaire exposé en avril dernier à Montlhéry nous montre aussi que l'univers des youngtimers est aussi présent outre Atlantique mais quelque peu oublié en France. Dommage car cette Camaro ne manque vraiment pas d'allure.

Joliment dessinée et moderne, la petite Fiesta de Ford avance bien des arguments lorsqu'elle arrive sur le marché en 1976. Cette traction avant à moteur transversal adopte un hayon et rencontre très vite un franc succès en Europe.
Si elle n'existe qu'en 3 portes, elle voit arriver fin 1981 une exécution sportive, la XR2. Et Ford l'a particulièrement soignée. Du noir satiné remplace le chrome, les projecteurs deviennent ronds et deux feux longue portée se logent sur la calandre. On lui greffe de petits élargisseurs d'ailes, des jantes en alliage, des filets rouge et un petit becquet. En revanche à bord il ne devait plus rester beaucoup de budget, c'est coquet mais peu sportif.
Sous le capot se loge un bloc 1.6 litres Kent à carburateurs qui sort 84 chevaux. C'est pas la folie et la Fiesta XR2 offre le plumage sans vraiment avoir le ramage.
Lourdement restylée en 1984, la version XR2 voit sa puissance grimper enfin à 96 chevaux et ses performances revues à la hausse. En 1989 elle cède sa place à une toute nouvelle génération bien plus moderne.
Peu courante chez nous, en croiser une si jolie est assez rare. Celle-ci était exposée à Montlhéry en avril dernier.

Une Renault 5 GT Turbo un peu trop personnalisée à mon goût.

Avec sa ligne aux angles arrondis, l'Opel Omega dévoilée en 1986 semble puiser son inspiration dans l'Audi 100 sortie quelques années plus tôt. Longue, l'Omega bénéficie d'un vaste habitacle bien équipé mais à l'austérité bien Germanique.
Opel la proposera en break, l'Omega aura droit à de classiques moteurs costauds essence et diesel et conserve sa transmission aux roues arrières.
Pour donner de la saveur à son modèle phare, on présente en 1987 une version haut de gamme à la présentation équivoque, la 3000. On la remarque aisément avec ses boucliers enveloppants, ses jupes latérales et un bel aileron sur le couvercle de malle. Opel évitera les liserés rouge et pour le coup tant mieux. A bord c'est plus discret, seul les jolis sièges montrent une volonté de s'affirmer ainsi qu'un grand volant à quatre branches. L'équipement en revanche est très garni, Opel savait flatter ses clients sur ce sujet.
Alors oui, 3000 pour 3.0 litres car c'est un six cylindres en ligne qui est allongé sous le capot, un ensemble qui affiche 177 chevaux. Avec un 220 Km/h et moins de 30 secondes au kilomètre départ arrêté, l'Allemande n'est pas une sportive mais une berline offrant de belles performances. On le verra plus tard, l'Omega "pètera carrément les plombs" avec une délirante Lotus sans oublier une version à 24 soupapes de plus de 200 chevaux.
Inconnue chez nous, l'Omega 3000 ne se croise pas à tous les coins de rues et même dans les rassemblements. J'était très content d'en voir une en avril dernier à Montlhéry, voilà qui change un peu et qui remet en avant une marque injustement oubliée.

Vous le savez, je ne suis pas un grand fan du tuning et des modifs mais j'avoue que le travail réalisé sur cette Renault 9 était vraiment spectaculaire et réalisé avec un soin exemplaire.

Succédant en 1986 à la Renault 18, la 21 prends le partit d'une sobriété esthétique assumée si bien que le break baptisé Nevada sera souvent jugé plus attrayant. Pleine de qualités, la R21 s'enrichie d'une gamme complète chapeautée par une 2.0 Turbo qui fait saliver les pères de familles mais aussi leurs enfants.
En 1986, un restyling est opéré et non seulement ils modernise joliment le modèle mais en plus il y ajoute une nouvelle carrosserie à 5 portes qui relance ses ventes, elle sera un très grand succès. La gamme est plus forte que jamais et il y a une R21 pour chaque famille.
Elle se retire en 1994 et près de 2.1 millions d'exemplaires en seront fabriqués.
Cette époque est celle des séries spéciales et limitées et Renault est partenaire officiel des jeux Olympiques d'Albertville en 1992. C'est la gamme quasiment toute entière qui s'offre alors une série limitée "Olympique 92". Elles sont toutes blanches avec un équipement fastueux. La 21 utilise la base d'une TXi qui était déjà quasiment le modèle en haut de la gamme, c'est une 5 portes qui sera utilisée. Elle dispose d'un moteur essence 2.0 litres de 140 chevaux. A part les logos et les jantes peinte en blanc à rebords polis, elle reste fort discrète. Mais à bord on célèbre les JO comme il se doit avec de superbes sièges en cuir et un équipement des plus complet.
Seul 300 exemplaires seront fabriqués, autant dire qu'il doit en rester fort peu. Voici une survivante exposée en avril dernier à Montlhéry.

Quand on pense à la Lancia Delta on imagine les fabuleuses versions HF Integrale et ces modèles qui feront la gloire du rallye dans les années 80. Mais il ne faut pas oublier que la grande majorité des modèles vendus seront bien plus modestes.
Présentée en 1979, cette compacte signée Giugiaro remporte le titre de voiture de l'année 1980. Lancia, tout comme Alfa Romeo est devenu par la force des choses une marque généraliste et doit faire du volume, la marque Italienne mise gros sur sa nouveauté. Assez classique dans sa ligne, la Delta se montre moderne et réponds parfaitement à la demande des acheteurs de cette époque. Son positionnement 'premium" séduit un certain public voulant se démarquer dans ses choix.
Si elle ne sera commercialisée qu'en 5 portes, elle va évoluer de manière intelligente et pour la rendre plus désirable, les modèles sportifs feront petit à petit leur entrée au catalogue. Si bien que rapidement la Delta aura une image de voiture dynamique et jeune.
On connaît la suite, une implication très forte en rallye et des modèles sportifs de plus en plus performants au catalogue qui feront oublier injustement les versions de "base". En 1995 elle disparait du catalogue et sa remplaçante ne la fera jamais oublier, Lancia en aura vendu près de 500.000 exemplaires, ce qui était énorme pour la marque transalpine.
Cette très belle LX d'août 1982 était exposée en avril dernier à Montlhéry. Elle était mu par un 4 cylindres 1.5 litre de 85 chevaux.