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"Phillipe Charbonneaux Ellipsis 2100 Prototype N°6."



"Le coup de (la) boule."

Autre étude toujours dans la même optique que le modèle précédent est cette 2100 au format plus petit, cette citadine "anti-chocs" restera l'une des ses ulime oeuvre car datant de 1996, Charbonneaux s'étant je pense inspiré de l'oeuf de Paul Arzens.
Là encore les roues sont disposées en losange pour ce qui aurait pu être notre "Smart" made in France avec ses deux petites places mais pas sûr que l'argument sécuraitaire ai eu raison commercialement du style de cet engin certainement trop visionnaire.

Comme dans de nombreux musés, un espace dédié aux jouets à pédales est présent...

"Antem Camion publicitaire "Pathe-Marconi"."



"La caravane fait son cinéma."

Jean Antem était un carrossier Parisien qui réalisera en 1955 pour Pathe-Marconi cet impressionnant attelage dessiné par Philippe Charbonneaux.
Destiné à figurer dans la caravane du tour de France et d'autres manifestations, ce camion utilisait une cabine Panhard IE 45 HL accouplé à une remorque Titan. L'ensemble mesure plus de 14 mètres et acceuille à l'interieur une salle d'exposition du materiel Pathe-Marconi mais aussi un salon de reçeption avec bar et banquettes.
Ce camion restera 10 ans chez Pathé-Marconi avant d'être revendu au journal "Le Provencal" qui le cèdera ensuite à des forains. Abandonné, il failli être mis à la ferraille avant d'être sauvé in extremis par le musée de Reims qui en assurera sa sublime restauration. Pièce unique, ce superbe véhicule est l'un des plus beaux morceau de ce musée, dommage qu'il soit si peu mis en valeur entre un mur défraichi et une barrière en rouillée, il mérite un écrin de bien meilleur niveau je trouve.

"Opel Kapitan "P2"."



"Du soleil Californien...dans le ciel de Berlin."

Opel aime les grandes saga et cette Kapitan est l'une d'entre elle. C'est en 1939 que ce nom figure pour la première fois au catalogue du constructeur Allemand pour y rester jusqu'en 1970 au travers de nombreuses générations.
Celle qui nous interesse ici a été fabriquée entre 1959 et 1963, elle est dite "P2" et est tres influencée par ce qui se fabrique de l'autre côté de l'Atlantique, il faut dire que l'appartenance à General Motors aide un peu. Phares ronds en bout d'ailes, grande grille de calandre chromée, pare-brise panoramique, larges surfaces vitrées et embrayons d'ailerons se mélangent avec des robes bicolores qui devaient nettement trancher dans l'atmosphère grisatre de la RDA en pleine reconstruction.
Sa mécanique unique fait appel à un six cylindres en ligne 2.6 de 90 chevaux transmis aux roues arrières, l'esprit Americain n'est pas bafoué. Capable de 150 Km/h, la Kapitan se revèle spacieuse, confortable et bien équipée mais comme ses cousines d'es Etats-Unis dont elle puise son inspiration, elle n'apprecie que les longues lignes droites bien rectilignes, les "virolos", c'est pas son truc, ça glisse, ça tangue...et ça finit au tas!
En quatre années de production, 145.618 unités en sortirent des chaînes de fabrication, la plupart seront vendues pour le marché interieur et les pays frontaliers, la France boudant cette auto trop chère pour une Opel mais qui pourtant offrait un bon rapport qualité/prix.
Le modèle qu'exposait le musée de Reims était l'un des derniers car millésimé de 1963, il s'en dégage un parfum de nostalgie et une certaine dose de naïveté tant elle semble avoir volé son identité à ce que l'Europe avait comme référence en ce temps.

"Baumann Coupé."



"Debarquement raté."

Voilà une interessante curiosité que cette Baumann, en réalité il s'agit d'une Midas venue tout droit d'Angleterre, un fabriquant de kit-car qui puisait son inspiration de la Mini Marcos. Comme cette dernière, le premier modèle apparû en 1978 s'équipait d'un moteur d'Austin Mini, mécanique qui changera à partir de 1985 pour y loger celui de la Metro.
C'est le cas ici car cette Baumann date justement de 1985 et il s'agirait du seul exemplaire portant ce nom à conduite à gauche et destiné à l'export, la suite de l'aventure ne trouvant aucune finalité chez nous. Pourtant si vous craquez pour cette curiosité venue d'outre Manche, sachez que Midas existe toujours et réalise le même modèle sans grands changements esthétiques, en revanche armez vous de patience et de courage pour en obtenir un certificat d'homologation et une carte grise, la DRIRE étant toujours aussi peu sensible à l'humour Britannique.
Enfin vous aurez je pense reconnu les rétrovisurs venus tout droit de notre brave Renault 14.

rigolote cette derniere

avec les jantes qui a l'epoque faisaient rever tous les jeunes......on voyait ce modele (ou equivalent) sur enormement de voitures (en seconde monte) aller savoir pourquoi ce modele de jante.... (mais non ca ressemble pas a des jantes de testarossa ou de F40 mondiale etc etc....)

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Le frère d'un ami en avait aussi des similaires mais bien brillantes et pleines sur son Opel Kadett bordeaux...

"Ligier JS2."



"En France on a pas de petrole...et c'est bien dommage!"

Je vous vois vous marrer en voyant le nom de Ligier, vous pensez certainement à ses voiturettes qui sur la route en revanche vous donne soudain moins la banane quand elles plafonnent à 50 devant vous et qu'une diabolique ligne blanche vous interdit de la dépasser. Et pourtant Ligier fût une des plus grandes écurie Française de formule 1 pendant 20 ans et son fondateur Guy Ligier sera lui-même pilote de F1 en 1966 et 1967.
C'est Guy Ligier qui proposera au pilote Joe Schlesser (d'ou les initiales JS) de fabriquer sa propre voiture de sport Française. L'objectif étant de concurencer...Porsche et Ferrari, rien que ça!
La JS1 est dévoilée en 1969, dessinée par Frua cette voiture de course fabriquée à 3 exemplaires devra pour son homologation être produitreà 500 exemplaires en version route, ce sera la fameuse JS2.
Elle est présentée au salon de Paris en 1971 sous la forme d'un coupé dont les lignes sont tres peoches de la JS1, c'est toujours Pietro Frua qui en sera l'auteur et sa carrosserie est fabriquée en fibre de verre. Son dessin synthetise parfaitement la vision du coupé sportif du début des années 70, basse, anguleuse à souhait, c'est toute une époque où le style Italien était le centre du monde pour l'automobile. Ligier voudrait alors lui greffer un V6 Ford de 2.6 mais le constructeur à l'oval bleu refuse, c'est donc chez Citroën que sera piochée la mécanique grace au V6 Maserati de la SM. Alimenté par trois carburateurs double corps, il développe 170 chevaux.
Pour le chassis par contre, tout est réalisé chez Ligier, la marque en fait sa spécialité et c'est une réussite de ce point de vue la JS2 pèse 1030 kilos et hérite d'un comportement routier remarquable.
En revnache l'habitacle est le point faible de la voiture, le mot artisanal prend ici tout son sens...dans le mauvais sens du terme. Materiaux, assemblages, finition, non, ce n'est pas le point fort du constructeur Français qui a pourtant pour cible Porsche, gloups!
Mais le bilan pour la première année est bien maigre, 48 exemplaires sortent de l'usine, Ligier réagit en 1973 avec une nouvelle version du V6 Maserati qui reprend l'évolution de la Merak, c'est desormais avec 195 chevaux que le coupé Français s'affiche et côté ventes c'est 80 modèles qui trouvent prenneur, mieux mais en deça des espérances du constructeur. Helàs le choc petrolier passe par là, Citroën voit les ventes de sa SM s'effondrer et Ligier connaît le même sort, en 1975 un restylage lui fait adopter des phares escamotables mais rien à faire, la descente aux enfers arrive à son terme, Ligier jette l'éponge et se seront 280 JS2 qui seront en tout et pour tout fabriqués.
Rares, les JS2 le sont assurément, ce modèle de 1974 exposé ici est revetu d'une tenue rouge, une couleur dominante pour les JS2 dont bon nombre porteront cette teinte qui lui va plutôt bien.

"Citroën Type HY "Produits laitiers"."



"Un ami pour la vie."

Vous connaissez tous le Citroën Type H évidemment, né en 1947 cet utilitaire aura une carrière unique dans l'histoire des utilitaires Français. Sa carrosserie aura été transformée à toutes les sauces et c'est ici Le Bastard qui va transformer de manière unique l'utilitaire aux chevrons.
C'est à la demande de la fédération des producteurs de produits laitiers que le carrossier Français fabriquera cet engin destiné à l'origine pour s'afficher au tour de France cycliste. A première vue, le travail est absolument spectactulaire, impossible d'en trouver la base, rien du Type H n'étant visible, au mieux on reconnaîtra les optiques venus d'une berline Mercedes!
Entièrement retauré, il n'arbore plus aujourd'hui sa décoration d'époque mais sachez qu'il a fait une apparition dans le film "Le vélo de Guislain Lambert" où il est décoré aux couleurs de "Krema".

"Citroën 350 N Pompiers."



"Belphegor voit rouge."

Certains utilitaires au look atypique ont une histoire interessante car leur stylistes se sont attardés sur leur conception comme ils l'auraient fait pour une berline. C'est le cas du Citroën 350 N né en 1964 et dessiné par Flaminio Bertoni, l'homme qui a croqué les lignes des Citroën 2CV, Traction, DS et Ami6, rien que ça! Bertoni réalise ici un travail remarquable, la "tronche" de ce fourgon est particulièrement singulière et ne ressemble en rien à la concurence, son look est si décalé qu'il sera surnomé "Belphegor" à cause don son regard troublant et mysterieux rappellant celui du phantome du Louvre...
Le client pourra choisir entre des moteurs 4 et 6 cylindres essence où diesel de 2.2 à 5.6 dont les puissance s'échelonnent entre 80 et 134 chevaux.
On notera son freinage hydraulique de bonne tenue emprunté à la DS et un confort de tres bon niveau digne d'une vraie Citroën.
Commercialisé jusqu'en 1972, c'est désormais l'un des utilitaire les plus apprecié des collectionneurs qui n'hésitent plus à leur dédier de coûteuses restaurations digne de ce nom pour sauver cet interessant véhicule dessiné par l'un des plus grand nom du design automobile.

"Chevrolet Suburban Pompiers."



"Lafayette nous voilà!"

Incroyable mais le Suburban de Chevrolet en est actuellement à sa onzième génération car c'est en 1933 que le premier modèle est sortit! Evidemment à l'époque on était loin de l'actuelle génération mais il n'a jamais trahi sa philosophie car dès ses débuts il se présentait sous la forme d'un imposant break.
C'est au début des années 60 qu'il va devenir un vrai tout-terrain et ce bien avant la mode des 4X4 en Europe. Ce modèle fait partit de la huitième génération produite entre 1973 et 1991, au cours de sa longue carrière de près de 20 ans il a beaucoup évolué et a subit plusieurs relookings mais est toujours resté fidèle à ses énormes mécaniques à huit cylindres en V dont la plage des cylindrées variaient de 4.0 à 7.4, je vous laisse imaginer les consomations de ces monstres!
Ce modèle de 1975 était affecté à la caserne de pompiers de Lafayette en Louisiane.

"Berliet GL AE Pompiers."



"Entretenir la flamme."

On a déjà évoqué le passé de Berliet en parlant de ses automobiles sur ce topic, Marius Berliet, né en 1866, a réalisé sa première automobile en 1895 et va fonder sa société en 1901. En 1939 il cesse la fabrication de ses automobiles pour se consacrer au poids-lourd et aux utilitaires à la fin de la seconde guerre mondiale, l'homme et fondateur de la marque disparaît en 1949.
C'est justement cette activité que nous connaisssons principalement, les camions Berliet étant tellement présent dans le paysage automobile des années 50 à 90 qu'ils font desormais partit de notre patrimoine. Les casernes de pompiers fûrent extremement fidèles à la marque Lyonnaise, dans les années 60/70 il y avait forcément un Berliet dans le hangar de chaque caserne Française.
Ce modèle de 1965 aux lignes particulièrement géométriques servait de fourgon dévidoir et a servi à la caserne de Reims pendant 30 ans avent de termier ses jours au musée, on a connu pire fin pour ces engins.

"Berliet GLC Pompiers."



"Une question d'échelle."

Figure incontournable du paysage routier Français des années 50, le Berliet GLC fût l'un des plus vendu sur notre territoire. Né en 1951, ce gros poids-lourd est équipé d'un qutre cylindres diesel de 95 chevaux pesait 4500 kilos dans sa livrée chassis/cabine qu'il fallait ensuite habiller pour les besoins de son acheteur. De tres nombreuses déclinaisons en découlèrent, plateau, citerne, baché et j'en passe, il en aura vu de toutes les formes et de toutes les couleurs ce GLC qui n'avait en France pas de vrai concurent.
Inépuisable, ces modèles ne comptent plus les tours de compteurs et c'est en général la rouille qui finit par venir à bout de ces monstres d'une autre époque qui pour beaucoup ont finit leur vies de l'autre côté de la Mediterranée.
Ce magnifique modèle de 1962 est une version grande échelle utilisée au temps jadis par les sapeurs pompiers Remois.

Merci Bubu pour cette visite... je préfère également les plus récentes, mais je me régale en parcourant tes commentaires des fois un peu rapidement je l'avoue

Excellentes les 2 Charbonneaux et puis le camion Antem sorti tout droit d'un dessin animé

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ex mégane 2 CC exception noire, mégane 3 coupé dynamique blanc toit vitré
et mégane 3 CC dynamique blanc nacré

mégane 3 CC Floride noir étoilé & mégane 4 Estate Intens bleu berlin

ce musee de reims a l'air extraordinaire mais c'est trop ancien pour moi

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