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Un V12 là-dessous, effectivement elle cache bien son jeu

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et mégane 3 CC dynamique blanc nacré

mégane 3 CC Floride noir étoilé & mégane 4 Estate Intens bleu berlin

Oui, étonnant, surtout en 1915!

A Asnières Sur Oise...

"Villard Type 27 Camionnette Normande."





"Le "bon" vieux temps."

C'est à Janville dans l'Eure et Loir que la petite firme Villard fabriquera des cyclecars pendant dix ans, entre 1925 et 1935. Spécialiste d'engins rustiques et bon marché, Villard mettra en vente des modèles à trois et quatre roues dont de nombreux utilitaires.
De nombreuses mécaniques issues de différents fabricants motoriseront les Villard, ici c'est un bloc 350 Cc deux temps de marque "Colin". Particularité de ce modèle à trois roues, cette dernière est directrice et motrice grâce à une chaine.
Petite marque, elle laissera peu de traces dans l'histoire de l'automobile et les modèles survivants sont rares, une vingtaine à peine. Celle-ci dans sa patine d'origine nous montre la rusticité de cet engin original et si éloigné du confort de nos utilitaires d'aujourd'hui, alors, c'était vraiment mieux avant?

A Fort Lauderdale...

"Packard 3-35 Twin Six 7 Passenger Touring."



"Élue voiture du Président."

Preuve que Packard signifiait l'excellence automobile, voici un autre modèle "Twin Six" à moteur V12 datant de 1931. Elle possède toujours un bloc fabuleux qui était le plus gros de la production Américaine de l'époque, 6821 Cc et 90 chevaux.
Ce modèle de 1921 carrossé par Pullman Car & Co est historique car c'est la voiture qui a servie à transporter le Président Américain Warren Harding lors de son investiture cette même année. Il s'en servira pour sa parade victorieuse à New York où était assis à ses côtés un certain Albert Einstein!
D'allure martiale, elle cache encore bien son jeu car vous avez sous les yeux le nectar de l'automobile mondiale de l'époque.

Trop fort la camionnette

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A Asnières Sur Oise...

"BMW M3."





"Mangeuse de cheval."

La "petite" Série 3 de BMW va engendrer une véritable légende en 1986 quand sera présenté et commercialisé la méchante version M3. La M3 c'est une Série qui est déjà une excellente auto mais qui passée dans les ateliers de BMW Motorsport va devenir une véritable bête de course en vente libre. Si elle n'offre pas le légendaire six cylindres en ligne si cher à la marque, son quatre cylindres 2.3 litres 16 soupapes de 200 chevaux sera capable de performances détonantes. Avec une ligne bodybuildée, elle en jette un max et en plus à un tarif défiant toute concurrence à la lecture de ses chronos.
Pour la marque Allemande, il est donc désormais obligatoire de conserver ce modèle à forte image et qui en plus se vend très bien, la nouvelle génération "E36" aura donc sa version M3.
Elle sort en 1992 et le look à beaucoup évolué, il faut dire que pour une fois BMW va complètement chambouler l’esthétique de son modèle vedette qu'est la série 3. Modernisée, elle tourne le dos aux anciennes versions au look seventies à phares ronds et aux formes carrées, certains aiment, d'autres moins mais elle aura eu le courage de faire part d'un peu d'audace, je ne peut que tirer mon chapeau à cette initiative en tout cas.
Bien dans son époque, elle adoptera une tenue moins délurée que l'ancienne M3, les clients veulent être plus discrets, ce que je déplore aujourd'hui. La M3 version 1992 c'est un coupé Série 3 à la base, et il faut dire qu'elle à bien plus de classe que son ainée qui était pour moi plus un coach qu'un véritable coupé. A l'avant elle adopte un bouclier spécifique mais pas trop tapageur, de profil on remarque à peine de discrets bas de caisse et surtout les rétroviseurs profilés qui deviendront une pièce de référence pour les amateurs de tuning, sauf que sur une Clio où une 106, c'est beaucoup moins classe! Enfin un autre bouclier habille l'arrière mais là encore c'est d'une grande sobriété, ce qui n'empêche qu'elle plaît beaucoup...surtout aux voleurs!
A bord, même cuisine, à part les sièges plus enveloppants tout se niche dans les détails, compteurs, volant, pommeau et autres petits riens qui font tout.
Car la M3, c'est avant tout un moteur et cette fois-ci, on oublie le quatre cylindres pour y loger ceux qui ne voient que ça sur une BMW, le six cylindres en ligne. Le bloc 3.0 litres revu par les ingénieurs de Motorsport sort 286 chevaux et pour tous c'est une mécanique de rêve. Performances, musique et comportement font de la M3 la référence qui n'a aucune crainte de s'affronter à une Porsche 911 voir une Ferrari 348! Et oui, avec 5,7 secondes pour descendre le 0 à 100, c'est quasiment la même chose que l'Italienne, pire pour le kilomètre départ arrêté où la BMW prend l'avantage sur la Ferrari avec 25,1 secondes pour l'Allemande et 25,6 pour la belle rouge, c'est pas grand chose mais la teutonne passe devant l'ardente fille de Maranello, ouille!
Alors avec un prix qui n'a aucun rapport, la M3 "E36" va devenir la référence qui va faire naître en elle les fantasmes les plus fous, les journalistes ne lui trouvent rien à lui reprocher, c'est la sportive de référence. Ajoutez en plus qu'elle peut servir au quotidien en toutes circonstances, qu'elle offre quatre places et un grand coffre et que sa consommation est presque raisonnable, que pouvait on lui reprocher, on cherche encore. Ah oui j'oubliais, elle se montre solide, fiable et son coût d'entretien est bien éloigné de ses rivales que sont la Porsche 911 où les divas Ritales auxquelles il ne reste plus grand chose si ce n'est la signature prestigieuse d'un blason de légende et une ligne griffée Pininfarina qui reste à jamais une valeur sûre.
Une version encore plus affûtée arrive en 1995, la 3.2 litres "L" dite aussi "Evolution", avec ses 321 chevaux elle arrive à la culotte de la nouvelle Ferrari F355, de quoi mettre le bourdon aux techniciens de Modène.
BMW commercialisera sa M3 en plusieurs versions, le coupé sera la plus diffusée mais on y trouvera aussi une berline encore plus discrète et un cabriolet.
Elle ne sera vendue que 3 ans mais tous les amateurs la connaissent par cœur, il faut dire qu'elle s'est vendue en masse, on comprend pourquoi. Désormais bien plus accessible et bien plus abordable que les autres GT, c'est l'affaire du siècle, une auto qui offre le meilleur pour le prix d'une C3 neuve, un truc de ouf comme dirait le fils de la voisine! Alors faites vite car attention, elle va prendre le même chemin que sa sœur ainée désormais intouchable, vous voilà prévenus...mais vous le saviez déjà je suppose.

Snif déjà finis le musée de la dépanneuse.

r17



Belle alignement d' r12 .

J'adore cette Béhème... ma femme moins, les clichés ont la vie dure

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mégane 3 CC Floride noir étoilé & mégane 4 Estate Intens bleu berlin

Oui, que des phase II d'ailleurs. Enfin elle intéresse les collectionneurs, il était temps!

Bah en jaune où bleu, elle est beaucoup plus sympa que ce discret gris. Mais quelle voiture!

A Fort Lauderdale...

"Packard Single Eight "243" 7 passenger Touring."



"Packard grise pour maison blanche."

Sortie en 1924, la "Single Eight" était alors la Packard la plus onéreuse du moment mais aussi la voiture Américaine la plus chère du marché. Elle va inaugurer la série d'un nouveau moteur huit cylindres en ligne qui deviendra la fierté de la marque. C'est ici un bloc 5861 Cc qui délivre 85 chevaux.
Fabriquée avec rigueur et un soin tout particulier avec plusieurs longueur de châssis, la "Single Eight" a ét élue par de hautes personnalités comme le modèle ici présenté et datant de 1925. Car cette voiture était la voiture personnelle du Président Américain Calvin Coolidge. Une auto sobre et discrète comme les aiment les chefs d'état, elle est équipée d'un projecteur latéral à gauche du pare-brise et d'une laque gris mastic soulignée par un fin liseret coloré. Voilà encore qui atteste de l'image haut de gamme de cette marque disparue et qui a pourtant transporté les plus hautes personnalités Américaines.

Ça oui un beau bleu, mmm mais le style racaille lui colle à la peau

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On continue à Asnières Sur Oise...

"Lancia Delta HF Integrale 16V."





"Domination intégrale."

Lancée en 1979, la Lancia Delta est la compacte de la marque Italienne, dessinée par Giorgetto Giugiaro, son style cubique de forme bicorps est alors parfaitement dans l'air du temps, mieux, l'esquisse est même moderne et valorisante en ce début des années 80 et l'Italienne est plus séduisante que l'austère mais réussie Golf signée du même auteur.
L’intérieur sobre apporte une touche de raffinement et un équipement supérieur à la concurrence, attention, ça reste une auto Italienne de grande diffusion des "eighties", ça signifie que si la finition est supérieure à celle d'une Fiat, elle est loin d'être exemplaire.
Cette Golf à l'Italienne n'a pas été négligée pour ses dessous, c'est une traction avant à moteur transversal équipé d'un arbre à came en tête et d'un allumage électronique, elle sera élue voiture de l'année 1980.
Si à ses débuts elle est destinée à rester une sage petite berline chic, c'est oublier que Lancia a un patrimoine génétique sportif important dans ses gênes, c'est elle qui servira de base (lointaine certes) à l'élaboration de l'incroyable S4 pour participer au championnat du Groupe B en 1985.
Entre temps une version HF Turbo avait discrètement été mise au catalogue dès 1983, avec 130 chevaux elle offrait déjà de sympathiques chronos mais son look sage n'a pas attiré les clients en masse et elle restera en marge des ventes.
Mais c'est en 1986 que la Delta va se révéler grâce à une nouvelle version bien plus délurée, la HF 4WD. Là encore le compacte se fait discrète côté look, elle se confond avec la Turbo mais techniquement elle est très différente à commencer par son châssis équipé de quatre roues motrices qui lui permet d'exploiter au mieux les 165 chevaux de son bloc 2.0 équipé d'un overboost.
Pour le look, rien de bien expressif, on notera le dédoublement des optiques et le passage des clignotants dans le bouclier, des jantes en alu avec de multiples trous ronds et des ouïes d’aération sur le capot. A l’intérieur ça reste très sage hormis une nouvelle sellerie et un combiné d'instruments plus garni ainsi qu'un volant à trois branches.
Au rayon compétition, le championnat Groupe B connaît une fin tragique et disparaît, c'est l'occasion pour Lancia de mettre en piste cette nouvelle HF 4WD, elle va devenir la bête à abattre, la reine des rallyes pendant de très nombreuses années.
Cette HF 4WD sera le début d'une longue lignée qui ne cessera de prendre des forces au fil des années, en 1987 apparaît la HF Integrale, elle propose 185 chevaux grâce à nouveau turbo Garett T3 et une esthétique revue, voies avant et arrières élargies, capot bombé et grilles d’aération moteur plus larges, elle commence à faire l'objet de bien des fantasmes d'autant plus qu'en rallye elle rafle tout!
En 1988 elle devient HF Integrale 16V, avec ses 200 chevaux plus rien ne semble pouvoir l'arrêter mais en 1991 apparaît l'Evolution qui passe à 210 chevaux à l'aide d'une reprogrammation du calculateur. Son look s'est encore plus affirmé, aileron en haut du hayon, roues au nouveau dessin, nouveau capot moteur encore plus travaillé, augmentation de la largeur du bouclier ainsi que celle des ailes désormais équipées d’ouïes d’aération, bas de caisses peint couleur caisse, la Delta en impose et son ramage est à la hauteur de son plumage.
L'Evolution II débarque en 1993, la Delta à déjà 14 ans mais elle fait toujours rêver les apprentis pilotes et les ados qui l'ont accrochés au mur de leur chambre à côté des posters de Ferrari. Elle développe 215 chevaux et dispose du turbo et de l'overboost mais est désormais catalysée. Pour la déco très peu de différence par rapport à l'Evolution, quelques détails subtils.
En 1994 elle achève sa fantastique chevauchée avec quelques séries limitées mais sans évolution mécanique, sa remplaçante...ne la remplacera jamais hélas, c'est d'ailleurs depuis son arrêt que Lancia voit ses ventes s’effondrer.
Modèle souvent présent sur les expositions, rare sont les beaux modèles car souvent "bolidés" de triste manière et respectant peu l'origine, ce qui est fort dommage pour une auto si importante. Le propriétaire de cette Integrale 16V à eu le bon goût et la bonne idée de la laisser tel quel et pour cela je le félicite de nous faire profiter de son auto remarquablement entretenue.

A Fort Lauderdale...

"Packard "2112" Deluxe Clipper Eight Custom Pick-Up Truck."



"Pour fermier fortuné."

C'est juste avant que l'Amérique entre en guerre que la prestigieuse firme Packard présente son nouveau fleuron, la Clipper. C'est Howard Darrin qui va en être le créateur de ses courbes, un dessin moderne semi-ponton qui lance Packard dans le tournant stylistique des années 40. Particulièrement gracieuse, cette nouvelle voiture s'affiche un nouveau regard avec cette fine calandre verticale soulignée par deux grandes grilles chromées à sa base, quelle allure, on l'identifie au premier regard.
Son départ est un succès mais en 1942 les constructeurs automobiles d'outre Atlantique doivent se consacrer à l'effort de gurre et oublier la production civile, fin du premier acte.
Une fois la paix retrouvée, la Clipper revient dans le catalogue du constructeur de Detroit, en 1945 la berline de luxe revient quasiment inchangée comme si cette parenthèse guerrière avait figé le temps. Disponible au choix avec un six où un huit cylindres en ligne, la Clipper se marie mieux avec la plus puissante des deux. Cette mécanique qui délivre 125 chevaux n offre 15 de plus que le V8 Cadillac, pas question pour Packard de se laisser doubler par son concurrent historique. Viendra ensuite un bloc bien plus puissant, un 5.8 litres qui délivrait 165 chevaux, de quoi clouer le bec à ses rivales.
Disponible en berline, limousine te même en somptueux coupé, la Clipper d'après-guerre restera comme l'une des voitures les plus réussie de la marque.
Elle passe le relais en 1953 à une Clipper entièrement nouvelle et qui cette fois-ci adopte pour de bon la ligne "ponton".
Notre version ici exposée de 1947 a été transformée artisanalement en pick-up, Packard ne vendant pas ce genre de véhicules. Si l'idée peut sembler quelque peu saugrenue, avouez que le résultat à un sacré look, un "utilitaire" de luxe pour fermier fortuné en quelque sorte.

Ah rhalala la Delta Integrale

Joli le pick-up Packard

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La Delta fut longtemps une caisse à fuir sur le marché de l'occasion à cause de la bidouille sur les moteurs. Les modeles se raréfiant, elle s'assaini mais du coup la cote grimpe en flèche !

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La Bourboule 2015