Meganecc.net

Tu possède une Clio 16S?

haha non
une 1400 "energy" de 1993 (80 petits poneys)

la voiture de la bonne mère de famille

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La créativité est contagieuse : faites la tourner
A.E

Top cette Clio Maxi Diac ... ils n'avaient pas nettoyé les passages de roues

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ex mégane 2 CC exception noire, mégane 3 coupé dynamique blanc toit vitré
et mégane 3 CC dynamique blanc nacré

mégane 3 CC Floride noir étoilé & mégane 4 Estate Intens bleu berlin

Bah 80 chevaux en 1993 pour une citadine légère, ça marchait bien!

Sortie d'une spéciale!

C'est ça! pour faire plus vendeur

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"Lancia 037 Evo2."







"A tombeau ouvert."

Dans les décennies 1960/70 chez Lancia, la compétition était au cœur de la politique commerciale du constructeur depuis de nombreuses années et la marque a réussi un savant mélange entre sportivité et raffinement rayon voitures de série. Les petites Fulvia HF trustent les podiums tandis que la nouvelle Stratos martyrise ses rivales.
En 1975 est présentée le coupé Beta Monte Carlo, une biplace dessinée par Pininfarina au look très affirmé et à la mécanique en position centrale transversale arrière, seul défaut justement son moteur de 120 chevaux jugé bien trop timide. C'est vrai que ce n'est pas une authentique sportive, certains diront une frimeuse et c'est un peu la réalité. Pourtant, il en sera dérivé une méchante version "Groupe 5" qui achèvera sa carrière en 1981.
C'est justement cette année qu'est présentée la 037 qui dérive étroitement de cette dernière, on y retrouve même de profil les portes de la Beta Monta Carlo et ses principaux traits. Une auto qui est "liée" aussi à mon enfance car je possédais la miniature au 1/24 de chez "Bburago" mais aussi un modèle (que j'ai encore) de "Solido" au 1/43. Reste que cette auto dédiée à la course n'a pas été délaissé sur le plan du style, c'est une Italienne comme je les aime. D'ailleurs elle arbore fièrement le logo Pininfarina, c'est du centre de design Italien qu'elle a été dessinée.
Désormais, fini la voiture de "garçon coiffeur", ici c'est du sérieux et la 037 est destinée à devenir une star du championnat en groupe B, ce qui oblige le constructeur transalpin à en réaliser 200 exemplaires, il faut dire qu'elle a la lourde tache de remplacer la mythique Stratos, un sacré poids sur ses épaules.
Sa silhouette est râblée, basse, la voiture dispose de nombreux rajouts aérodynamiques ainsi que de bossages sur le toit pour les casques des occupants, son moteur est disposé de manière longitudinale afin de faciliter le travail des mécaniciens sur l'engin, le bloc arrière se soulevant entièrement pour un accès optimal. Elle se constitue d'une structure tubulaire recouverte d'une carrosserie en matériaux composites.
Son bloc moteur issu de la Fiat 131 Abarth est un 4 cylindres 1995 Cc à double arbres à came en tête gavé par un compresseur qui lui fournit 320 chevaux pour un poids de 800 kilos. Notons que c'est l'officine Abarth qui a œuvré à sa mise au point. Dernière précision, c'est une "simple" propulsion, elle aura donc fort à faire pour affronter ses adversaires à quatre roues motrices.
Elle débutera sa carrière professionnelle en 1982 et rencontrera de nombreuses victoires mais en 1985, la marque connaîtra un drame avec la mort d'Attilio Bettega au volant de l'une d'entre elle en Corse, cette tragédie remettra en cause ce championnat jugé trop dangereux et signera son arrêt définitif en 1986 suite à une autre dramatique accident mais avec une Lancia Delta S4.
Parallèlement à la compétition, Lancia a donc vendu des versions civiles dites "Stradale" en Italien, elles reprenaient l'architecture des voitures de course mais n'étaient pas préparées, leur puissance de base était donc de 205 chevaux pour 1170 kilos. Outre cet assagissement mécanique,son habitacle était aussi plus civilisé, voir presque luxueux. C'est aujourd'hui l'une des Groupe B les plus désirable qui soit.
Le modèle présenté ici date de 1985. Mais son historique est trouble même si cette 037 est bien une authentique. Elle a été exposée près de 30 ans au musée de Loheac et à désormais changée d'adresse en trouvant un nouvel acquéreur contre la somme de 548.320€.

Mamma mia

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"Audi Sport Quattro S1."







"Des anneaux bien nés."

A sa sortie en 1980, le coupé Quattro GT a été encensé par la presse. Cette belle voiture pétrie de qualités avec son moteur 5 cylindres turbocompressé et sa transmission intégrale était à l'époque l'une des meilleures autos de sa catégorie. Il en sera dérivé quelques mois plus tard un coupé baptisé GT plus étroit et motorisé par des blocs de plus petit calibre, elles étaient bien entendu proposées à des tarifs beaucoup plus démocratiques.
La Quattro était une base parfaite pour la compétition et rapidement elle va faire parler d'elle en rallye, elle devient en 1982 championne du monde des rallyes.
En 1983 le championnat Groupe B fait une entrée fracassante, les constructeurs peuvent se lâcher et mettre en piste des modèles aux mécaniques particulièrement affûtées. La FIA veux du spectacle, du bruit et de la fureur, ils en auront pour leur argent mais des pilotes paieront le prix fort de cette folle course à l'armement. Il faut pour cela que la voiture engagée soit produite à 200 exemplaires, c'est ainsi que naîtront des légendes comme la Peugeot 205 T16, la Lancia Rally 037 où encore la Delta S4. La R5 Turbo sera elle aussi dans les rangs mais aussi quelques curiosités comme la MG Metro 6R4 où la Citroën BX 4TC.
Pour Audi pas une seconde à perdre, la Quattro doit s'y engager! Audi conserve la base de son coupé et donc son architecture à moteur avant, ce qui n'était pas un avantage. On décide donc de la raccourcir, on lui retranche 32 centimètres à l'arrière et la puissance de son 5 cylindres turbocompressé atteint les 420 chevaux. Engagée en 1984, elle remporte le titre constructeur et pilote cette même année. Éberlués, les concurrents vont répliquer les années années suivantes où ils prendront finalement le dessus sur Audi. Mais le championnat tourne au jeux du cirque, de dramatiques accidents mortels obligent la FIA à stopper cette course folle en 1986.
Je le disais, le règlement imposait que ces modèles engagés devaient être produits à un minimum de 200 exemplaires, qu'ils soit vendus où non, Citroën qui les a fait fabriquer par Heuliez les laissera pourrir sur le parking de l'usine faute d'acheteurs! Ils auraient été en partit mis au pilon d'après une tenace légende.
Pas de ça chez Audi où la version route est au catalogue mais ne sera livrable qu'en 1985. Afin de fiabiliser son modèle, Audi fera patienter ses clients près de deux années. La Sport Quattro reprends donc le look de la bête de course. De loin, et avec un peu d'alcool de dans le sang, on pourrait la confondre avec une Quattro mais les différences sont frappantes entre les deux.
Cette version civile au look discutable offrait en revanche un véritable habitacle de GT avec un équipement haut de gamme assez surprenant pour une telle auto. On y trouve même une planche de bord qui lui est propre. Tout ceci peut être aussi pour en justifier son prix pharaonique. On y trouve même deux places arrières...pour unijambistes. Au choix, uniquement 5 couleurs, blanc, bleu, vert, noir et rouge.
Utilisant de nombreux éléments en carbone et en kevlar pour en réduire son poids, elle pèse quand même 1300 kilos mais son 5 cylindres 2133 Cc 4 soupapes par cylindres à double arbre à cames est alimenté par injection et dopé par un turbo KKK doté d'un échangeur air/air. Cette belle fiche technique lui permet d'extraire de ce bloc 306 chevaux. Ses performances sont canon, le 0 à 100 tombe en 4.9 secondes et le kilomètre est atteint en 24.7 secondes pour une vitesse maxi de 250 Km/h. Son empattement réduit lui offre un équilibre parfait et la Sport Quattro est sans aucun doute l'une des meilleurs groupe B de route jamais construite. Enfin sachez que c'est le carrossier Baur qui sous-traitait ces modèles tout comme le fera Heuliez pour les BX Citroën.
Vendues à des sommes astronomiques, on sais que sur les 214 fabriquées, 175 partiront chez des particuliers fortunés, les autres resteront chez Audi pour participer à divers championnats.
La version course aura aussi un "recyclage" suite à l'arrêt du championnat Groupe B, elle partira au Colorado fouler la route de la Pikes Peak où elle y reportera plusieurs titres, assurément la Sport Quattro était une auto sacrément bien née.
Ce modèle exposé ici est sortit de l'usine le 14 septembre 1988 et sera engagée pour la "Course" des champions" organisé cette même année à Montlhery. Elle sera ensuite rachetée dans la foulée par le musée de Loheac qui l'exposera mais l'utilisera aussi sur son propre circuit. Pièce exceptionnelle, elle se vendra 2.016.600€ au cours de cette vente Parisienne.

Hier j'ai croisé...une Dacia aux couleurs de l'équipementier "Kent".



Et oui, c'est cette société qui avait fait changer le nouveau logo Renault inauguré sur la R5 en 1972.
Il sera remplacé l'année suivante par celui dessiné par Vasarely.

"Peugeot 205 Turbo 16."







"L'arme fatale."

Présentée en février 1983, la 205 va marquer pour longtemps l'image de Peugeot et principalement grâce a l'arrivée de la GTi quelques mois plus tard. Deux cent cinq, le chiffre magique, la petite citadine va devenir une véritable bénédiction pour Peugeot. Une conception moderne, une ligne harmonieuse, un format qui en fait presque une petite familiale, un comportement sans reproches et une gamme complète. La 205 avait tout bon et redonnera au lion une fraîcheur quelque peu oubliée pour cette marque bourgeoise mais un brin poussiéreuse en ce début des années 80.
Et puis tout semble lui réussir, chaque version est un succès et en compétition, elle rafle tout, magique la 205!
La direction souhaite alors inscrire sa nouvelle starlette au championnat du monde des rallyes et élabore une version course très poussée qui n'emprunte plus grand chose à la petite citadine de série, pourtant, la législation fait que le constructeur doit en fabriquer 200 exemplaires "clients" aptes à prendre la route.
La version course est une réussite totale, elle remporte tout sur son passage, Peugeot engendre les victoires et les plus célèbres pilotes alignent les courses à son volant partout dans le monde, elle fera même plusieurs "Paris/Dakar" avec là encore des succès à la clé. N'oublions pas non plus sa montée extraordinaire à la Pikes Peak dans le Colorado en 1987 où même si elle ne remportera pas l'épreuve, elle n'y fera pas que de la simple figuration.
Parallèlement une version civile sera fabriquée chez Heuliez à 219 exemplaires mais cette version n'est en fait qu'une simple base dont les performances laissent sur la faim leur utilisateurs, en effet, cette mécanique de 200 chevaux est faite pour être exploitée par de sulfureuses préparations, certains modèles ont été jusqu'à disposer de 480 chevaux, le châssis et ses quatre roues motrices pouvant parfaitement exploiter cette puissance.
Les modèles "usine" qui serviront à Peugeot pour les courses du championnat du monde en Groupe B seront ensuite revendus à des écuries privées, sauf pour certaines qui resteront la propriété du constructeur Sochalien.
Alors comment est conçue cette version "route" qui reprends l'apparence de la version GTi? Elle repose sur un châssis spécifique et une coque fabriquée spécifiquement pour elle comme une voiture de compétition. Le moteur est positionné transversalement à l'arrière et impose un élargissement de ses voies l'obligeant à s'offrir des ailes débordantes tout comme l'étaient celles de la Renault 5 Turbo. Car oui, la 205 T16 est en quelque sorte le pendant Sochalien de la Renault 5 Turbo.
Aucun élément de carrosserie, mis à part les portières, n'est identique à la 205 de série. Côté pièces d'accastillage, elle récupère les phares, feux, calandre, rétroviseurs, poignées de portes et pare-brise mais rien d'autre. Les éléments de carrosserie en matériaux composites habillent la coque avec une certaine classe, voir une pointe d'élégance, la 205 T16 reste une voiture de rallye chic et smart. On lui a creusé des entrées d'air sur le capot et dans les ailes arrières. Plus de hayon ici, c'est la partie arrière qui se soulève pour un accès aisé et rapide aux organes mécaniques. Notez que la version "route" adopte un essuie-glace arrière caché en haut du hayon, sous un discret aileron.
En ouvrant la portière, c'est presque un univers luxueux qui s'offre au pilote, des sièges en tissu et cuir bicolores spécifiques floqués du lion apportent un pointe d'exclusivité. Face à lui, une planche de bord inédite offre une grande casquette recouvrant une palanquée de manomètres ainsi que d'un grand vide poche face au passager. Si l'ensemble respire l'artisanat et la petite série, les garniture spécifiques apportent un zeste d'exclusivité, voir de luxe car la 205 T16 est même équipée de petites attentions comme un volant (celui de la GTi) recouvert de cuir, de vitres à commandes électriques et d'une fermeture centralisée.
Derrière, pas de banquette vous vous en doutez bien mais un moteur quatre cylindres 1775 Cc épaulé par un turbocompresseur "KKK" et une culasse à 16 soupapes. une jolie fiche technique mais une puissance modeste de seulement 200 chevaux. L'ensemble est transmis à une boite mécanique à 5 rapports et répartit sur les quatre roues motrices. Si la 205 T16 offre un comportement saisissant, la version de base et ses 200 percherons seront jugés faiblards d'autant plus que la boite est étagée d'une manière qui laisse les utilisateurs sur leur faim. En réalité, pour s'amuser vraiment avec elle, il fallait adopter un kit "PTS" portant sa puissance à 300 chevaux et donnant un nouveau visage à cette "base" qui était en réalité excellente mais en quelque sorte "bridée".
Modèle rare, elle aura été mal jugée lors de sa commercialisation mais elle est vite devenue un objet particulièrement prisé et couru des collectionneurs n'hésitant pas à casser leur tirelire pour s'offrir l'un de ces précieux et légendaire joyau de l'automobile. Ce modèle de 1984 de couleur "Gris Winchester" (Peugeot semblant aimer les armes à feu puisqu'il existe aussi un "Gris Magnum"!) est la douzième fabriquée chez Heuliez. Elles est achetée neuve par un pilote, Matthieu Leandri, qui la fera préparer pour courir en rallye. Revendue, elle changera de peinture mais sera remise en vente par Artcurial en 2017...où c'est le fils de Monsieur Leandri qui la rachètera et la fera remettre dans sa teinte d'origine. Elle sera donc revendue cette année à paris, toujours chez Artcurial contre la somme de 250.320€.

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63 . Jamais vu ce bolide par chez nous !

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°o C'est qui, qui a fait des traces de ski dans ma purée !!! o°

Elle ne devait pas sortir tous les jours...

mazette

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A.E