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Craquante la Topolino , la Citela je me souviens de sa découverte
Incroyable la Fiat Turbina
La Citroën Eco2000 va prendre un peu de place dans les étagères du nouveau propriétaire

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ex mégane 2 CC exception noire, mégane 3 coupé dynamique blanc toit vitré
et mégane 3 CC dynamique blanc nacré

mégane 3 CC Floride noir étoilé & mégane 4 Estate Intens bleu berlin

La Citela est vouée aussi à décorer le salon...une idée qu j'adore!

A La Ferté Vidame...

"Citroën GSA Special Break."







"Sois utile et tais toi."

Lancée en Juillet 1979, la GSA est immédiatement disponible en version break. Logique, cette GS rhabillée conserve toute la base du modèle initiale mais avec des habillages inédits et surtout un précieux hayon qui lui manquait tant.
La GSA modernise son image en mettant au placard le chrome qui est remplacé par du plastique beaucoup plus contemporain. Les entourages de portes sont satinés et les poignées inédites. La poupe est aussi retouchée plus lourdement avec le montage du hayon qui a imposé une découpe sur le pavillon. Mais pour autant le dessin est peu bouleversé, beaucoup confondent encore la GS avec la GSA.
A bord il est amusant de constater un retour à l'originalité. Pour mémoire, la planche de bord originale de la GS a été épurée au cours de son restylage en adoptant de classiques cadrans à la place de la loupe façon pèse personne. Et bien elle est de retour sur la GSA! Elle est même doublé avec un compte tours à ses côtés. L'arrivée des commodos satellites et d'un graphique représentant la voiture de côté façon "centrale de contrôle" donnait un aspect futuriste à ce tableau de bord étonnant! Ajoutez-y la conservation du frein à main à gâchette en façade et la radio entre les sièges pour rouler dans une voiture vraiment pas comme les autres. Si aujourd'hui tout cela amuse et suscite la curiosité, à l'époque l'ensemble va rapidement vieillir et se démoder à une vitesse folle, le kitsch de la GSA n'aura qu'un temps même si la BX avait fait fort aussi à son lancement côté planche de bord.
Le break est moins original car il n'offre pas grand chose de neuf comparé à la GS hormis les éléments de décoration cités précédemment. L'arrière est quasiment inchangé hormis le bouclier synthétique. A cette époque un break doit être pratique, utile et logeable, on ne lui demande pas d'être élégant...ça changera avec parfois des breaks aux coffres plus petits que ceux de la berline! Ici sur la GSA on jouit d'un vaste volume parfaitement anguleux grâce à la magie de l'hydraulique. Et oui, pas d'éléments de suspensions qui entravent le volume et en plus elle offre une assiette constante. Ces breaks Citroën à suspensions hydrauliques étaient sans doute les meilleurs de leur catégorie grâce à l'apport de cette technologie "miraculeuse".
La GSA Special ici présentée date de 1982, elle est équipée du moteur 1.3 litres de 56.5 chevaux, chaque dixième compte à ce niveau! Il s'agit de la version d'entrée de gamme à la présentation simplifiée. Avec cette laque blanche, elle s'apparenterai même à une version commerciale!
Elle a été livrée le 14/10 1982 à Vichy pour la somme de 45.330 francs! Avec 84.000 kilomètres d'origine et un état de conservation remarquable, cette GSA qui a eu très peu de propriétaires était estimée entre 2000 et 4000€, elle sera adjugée 4020€ précisément. Comme quoi s'offrir une voiture ancienne n'est pas forcément un luxe et que pour le prix d'une occasion au bout du rouleau on peut s'offrir une voiture décalée et saine!

A Turin...

"Cisitalia 202."







"La sculpture en mouvement."

La marque Cisitalia fût fondée par Piero Dusio et Piero Taruffi en 1944, elle signifie "Compagnia Industriale Sportiva Italia". Piero Dusio est un fabricant de bicyclettes et de matériel de sport, il à de plus un excellent coup de volant. Piero Taruffi lui est pilote de course. Leur première voiture qu'ils fabriqueront sera une auto de compétition animée par un moteur 4 cylindres Fiat de 60 chevaux, la D46. Rapidement la voiture remportera une victoire, il faut dire que de grands noms passeront à son volant comme Louis Chiron, Tazzio Nuvolari, des pilotes au nom évocateur.
Fort de ce succès, un modèle de série est alors mis en chantier, la 202 et c'est Pininfarina qui la dessine. Cette petite GT fait une entrée remarquée et son style fait l'unanimité, à tel point qu'elle sera exposée au musée d'art moderne de New York de nombreuses années avec cette légende "Sculpture en mouvement".
Elle est présentée en 1947, il faut donc la regarder avec les yeux d'un spectateur habitué à voir encore au quotidien des modèles d'avant guerre à ailes séparées. Là on comprends pourquoi la Cisitalia pouvait fasciner par sa modernité et le dynamisme de ses lignes. Adoptant une carrosserie au dessin "ponton", la 202 affiche un long capot suggestif, des phares déterminés au bout de ses ailes joliment rebondies et une calandre ovale en forme de bouche.
Le porte à faux court donne aux ailes une longueur importante, on y trouve deux écopes d'aires arrondies et le discret motif du carrossier qui l'assemble, Pinin farina tout en bas. Enfin le vrai dessinateur est Alfredo Vignale, rendons lui hommage.
Le pare-brise en deux parties est très incliné et la forme douce des vitres rends la voiture douce. Des courbes que l'on retrouve sur les ailes arrières en relief et qui dessinent un angle sur la tranche de la portière.
La poupe "fastback" est un petit bijou à contempler, sa pente offrant un angle parfait et y incorpore une discrète lunette. Les petits feux sont repoussés au bout des ailes et le coffre est aménagé sous la forme d'une trappe qui sert en réalité à ranger la roue de secours.
A bord as de fulgurance mais une présentation sobre et sportive de qualité avec ses deux gros compteurs ronds à fond ivoire disposés derrière le volant sur une planche de bord en tôle peinte.
Fabriquée en aluminium et adoptant une novatrice structure tubulaire, elle ne pèse que 777 kilos, sa mécanique utilise le même bloc Fiat que la D46, un petit 1096 Cc de 55 chevaux qui suffisent à l'animer avec un certain panache.
Mais cette voiture était néanmoins très chère, deux fois le prix d'une opulente Cadillac, et plus chère qu'une Porsche 356 où une Jaguar XK 120 bien plus puissantes et à l'image forte, oups!
Mais Cisitalia va se retrouver acculé. De lourdes difficultés financières vont mettre à mal la société qui va voir ses finances péricliter quand Piero Duso paye la caution de son ami pour le faire sortir de prison...un certain Ferdinand Porsche! La firme fermera ses portes en 1952 et 172 Cisitalia coupé sortiront des chaînes de production.
Le sublime modèle exposé ici date de 1948, la mise en valeur de cette voiture était à souligner et met ici bien en avant la justesse de sa ligne et l'harmonie des ses proportions.

A La Ferté Vidame...

Les pionnières étaient nombreuses, excusez moi de ne pas m'y être attardé mais il y avait tant à voir.



Quand aux DS, il y en avait à perte de vue.





Une promenade en car d'époque était possible...

La Cisitalia est magnifique

Énorme le stock de DS

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Oui, belle auto que cette Cisitalia!

A La Ferté Vidame...

"Citroën C3 Pluriel "Charleston"."







"Une bien singulière Pluriel."

Nombreux sont ceux à vouloir s'offrir une décapotable...mais ne sont pas capable de l'assumer. S'expliquer sans cesse, se justifier, se faire "vanner" où jalouser, bref, un rêve que beaucoup laissent dans un coin de leur tête. Pourtant c'est juste un plaisir simple, pourquoi céder sous le regard des autres?
Dans les années 90 on démocratise le cabriolet, quasiment tous les généralistes en proposent à des prix très abordables., une sorte de rêve accessible.
Les ventes sont à leur apogée quand Peugeot propose en 2001 sa 206 Coupé Cabriolet, les carnets de commandes explosent, les délais sont interminables et un modèle de 6 mois se revends plus cher qu'un neuf dans une sorte de "marché noir", de la folie!
Citroën qui est enfin sortit de la crise à lui aussi carte blanche pour proposer une déclinaison ludique de sa petite C3. Comme il existe déjà un cabriolet à succès chez Peugeot, on se laisse aller à une folle créativité pour sortir en 2003 la C3 Pluriel.
L'amusante citadine offre sur le papier de quoi faire hésiter les acheteurs de 206 CC. La Pluriel est décrite comme un "couteau Suisse", découvrable, décapotable et même pick-up. En plus elle offre 4 vraies places contrairement à la petite Peugeot. Avec son look rondouillard évoquant quelque peu la 2CV, ses teintes colorées et un habitacle chaleureux à défaut d'être qualitatif, la C3 Pluriel avançait de véritables arguments.
Mais dans la vraie vie il en était tout autrement. Si on voulait l'utiliser comme une citadine avec un grand toit ouvrant, c'était l'idéal car pour le reste, oubliez! La décapoter intégralement, c'est possible! Sauf qu'il faut être deux pour déposer un à un chaque arche de 12 kilos, qu'il faut les stocker et qu'il sera ensuite impossible de la recapoter sans. Il faut donc bien savoir où vous la stationnerez et quelle sera la météo prévue au moment de la ballade, aucun droit à l'erreur! Le pick-up? Et bien on rabat la banquette arrière et on descends la porte du coffre vers le bas. Sur le photos de la brochure c'est génial...sauf que c'est illégal, la plaque d'immatriculation étant invisible!
La réalité rattrapera le rêve et la C3 Pluriel n'aura pas eu le succès qu'on lui prédisait. Quelques défauts de jeunesse et de finition lui feront aussi du tort et les fuites étaient courantes, le mécanisme de la capote étant assez complexe quand on prends soin de l'observer.
En 2010 elle cesse d'être produite et avec près de 110.000 exemplaires, elle aura fait 3 fois moins de volume que la 206 CC sans être pour autant un véritable échec, il s'agit d'une voiture de "niche".
En 2008, elle est en fin de carrière et pour relancer ses ventes on lui dresse une amusante robe rétro inspirée de la 2CV dont elle s'inspire beaucoup, celle de la "Charleston". Elle reprends son code couleur à savoir le noir et le rouge séparé par un filet arrondit. La réussite est totale, la C3 Pluriel devient irrésistible avec cette simple décoration à la fois chic et rétro. Elle s'offre les petites jantes alliage de 15 pouces de série avec un cabochon rouge "Burlat" qui est la teinte de la caisse. A bord on découvre une sellerie tout en cuir noir qui rehausse l'impression qualitative mais lui retire aussi son côté ludique. L'équipement était complet et en faisait une envieuse citadine chic et décalée. La base mécanique reprenait le 1.4i essence de 75 chevaux où comme ici le 1.6 16V de 110 chevaux.
Ce modèle exposé était intéressant car elle était...neuve! Oui, avec 44 kilomètres d'origine, il s'agissait d'une occasion exceptionnelle de s'offrir un collector introuvable dans ces conditions. Cette version à boite automatique était estimée entre 8000 et 12.000€ mais elle partira à 18.420€! Preuve que la C3 Pluriel n'a pas dit son dernier mot et qu'il s'agit d'une sympathique petite auto à conserver précieusement.

J'adore sauf les jantes trop massifs

Je plussoie

Et dire qu'ils auraient presque pu relancer la mode de la découvrable comme la 500 et la DS3 le feront plus tard, ils auraient mieux fait de souder ( ) ces arches amovibles impossibles à transporter

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ex mégane 2 CC exception noire, mégane 3 coupé dynamique blanc toit vitré
et mégane 3 CC dynamique blanc nacré

mégane 3 CC Floride noir étoilé & mégane 4 Estate Intens bleu berlin

Tu parles de la C3 Pluriel?
Je suis étonné que tu apprécie cette petite auto.
Moi elle a attiré ma curiosité à l'époque, j'avais été la voir en concession à sa sortie.
J'avais aussi cherche plus tard en occasion une petite Pluriel pour Madame mais je ne trouverais pas mon bonheur...

Oui car la DS3 et la 500 se sont bien vendues avec cette capote identique.

A Turin...

La Citroën DS à droit ici à une mise en valeur remarquable, sans doute l'une des voitures les plus importante de l'histoire de l'automobile.

A Turin...

"Cadillac Series 61 Sedan."







"Drive."

Allez comprendre la logique chez Cadillac pour vous y retrouver, la Series "62" n'évoque pas du tout l'année du lancement de ce modèle et remplace la "65" en 1940, ça va, vous suivez bien?
Bon, en 1940 la "62" apparaît, sous ce millésime elle ne reste produite qu'une année, son look est certes réussi mais quelque peu daté, c'est pour cela que l'année suivante Cadillac rectifie le tir avec une version relookée en profondeur. C'est le légendaire Harley Earl qui en dessine les contours. La partie avant est entièrement remodelée et intègre les phares au bout des ailes avants, elles ne son plus séparées comme sur la version de 1940, la calandre change elle aussi complètement de forme et passe de la verticale à l'horizontale, métamorphosant ainsi radicalement le faciès de la voiture.
Le client peux choisir entre une berline, une berline découvrable, un très séduisant coupé et une décapotable. Sous le capot, que du V8, un 5.7 litres qui passe de 135 à 150 chevaux sur la version 1941.
Cadillac séduit l'Amérique et la "62" se vend particulièrement bien, pour 1942 la voiture passe encore chez le styliste, calandre et ailes redessinées, il faut toujours avoir quelque chose de neuf à présenter chaque année au public. Mais février 1942 sera le dernier mois de production automobile, Cadillac devant comme tous les autres constructeurs mettre entre parenthèses la fabrication de voitures pour se destiner à l'effort de guerre, le V8 embarque dans des chars M5 "Stuart" et M24 "Chafee".
La "62" reviendra donc en 1947 là encore avec un nouveau visage mais elle y fait sa dernière apparition sous ce châssis avant de laisser place à une nouvelle génération en 1948.
C'est un modèle de 1947 qui est ici présenté, sous la forme d'une classique berline dite "Sedan" aux USA. Le catalogue la décline également en un majestueux coupé et un très sexy cabriolet. Mais a berline à de la gueule il faut avouer. A cette époque, l'école Américaine est la référence, tous les constructeurs du monde entier s'inspirent de ces lignes qui séduisent la clientèle mais à une échelle différente suivant les continents. Ailes dodues, larges calandres, chromes à foison, il faut que en impose et que ça brille, les Américains adorent ça. Son haut capot en pointe avec sa superbe mascotte en bout en impose, quelle allure. La calandre est elle aussi gigantesque et particulièrement mise en valeur par son relief et ses barrettes épaisses qui s'entrecroisent façon "coupe frites". Les ailes sont encore semi-séparées du capot et englobent les phares ronds qui surplombent de gros feux clignotants rectangulaires blancs. Quand aux "obus" qui décorent les pare-chocs, ils font partie intégrante du rêve Américain des années 50 et 60.
De côté ce sont encore les volumineuses ailes qui donnent un cachet si particulier à cette Américaine. Elles sont tant en relief qu'elles débordent allègrement sur les portières, que ce soit à l'avant comme à l'arrière. La mise en valeur des volumes est rehaussée par des habillages de chrome épais donnant un aspect cossu et haut de gamme que le noir fait encore plus ressortir et mettre en avant.
L'espace à bord ne manque pas, que ce soit pour les occupants où les bagages mais avec près de 5.60 mètres de long, elle n'avait pas vraiment d'excuse. Le confort est lui aussi une des qualités de ces voitures capables de rouler des heures en ligne droite dans une douceur hors norme et un silence exceptionnel. Le V8 5.7 litres de 150 chevaux étant d'une douceur veloutée pouvant passer des graves digne d'une péniche en phases d'accélération à un silence de cathédrale à allure stabilisée où l'aiguille du compte tours reste en bas à gauche du cadran, ces blocs offrant une souplesse de camion à ces mécaniques rustiques mais increvables.
Elles feront rêver ces Cadillac mais n'avaient pas vraiment leur place en France où elles n'étaient pas adaptées à nos routes sinueuses et nos rues étroites. Et puis le prix du carburant n'était pas le même aux USA qu'en France, sa gloutonnerie la rendait fort coûteuse à l'usage. Enfin elles étaient chères chez elles et l'étaient encore plus chez nous, Cadillac était et reste toujours une marque "premium" qui ne donne pas ses modèles. Voiture destinées aux vedettes où aux chefs d'entreprise, ces belles Américaines suscitaient l'admiration de tous et surtout des plus jeunes, mon père était admiratif de ces voitures jugées délirantes...et qui l'étaient réellement.
Ce modèle de 1947 nous montre toute l'extravagance de ces automobiles qui faisaient rêver la terre entière, la même année en France on exposait la Renault 4CV, son antithèse!

Non tu as raison je n'apprécie pas spécialement la pluriel mais dans cette version Charleston je la trouve superbe
Pas facile de réussir un auto bi-ton à mon sens