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ex mégane 2 CC exception noire, mégane 3 coupé dynamique blanc toit vitré
et mégane 3 CC dynamique blanc nacré

mégane 3 CC Floride noir étoilé & mégane 4 Estate Intens bleu berlin

"Matra MS 670."







"France bleu."

Matra est sans doute le constructeur français le plus impliqué en sport auto dans la seconde partie des années 60. La firme de Romorantin est à la fois engagée en Formule 1, Formule 2, Formule 3 mais aussi en endurance. Les ingénieurs Français ne comptent pas les heures et mettent au point des modèles performants donnant du fil à retordre à la concurrence. Mais il faudrait des ouvrages entiers pour conter cette épopée et c'est sur un modèle des plus emblématique de la marque que nous allons nous focaliser, la MS 650.
Le tournant à lieu en 1972, après avoir donné plus de moyens à la F1, Matra souhaite enfin inscrire son nom à la plus légendaire des courses au monde les 24 Heures du Mans. Le boss de Matra, Jean Luc Lagardère réengage Henri Pescarolo, il à fait la promesse au Président de la république, Georges Pompidou, de faire retentir la Marseillaise lors de l'édition 1972 de l'épreuve Mancelle.
Ferrari est absent mais Pompidou, "bagnolard" dans l'âme est lui présent et donne même le départ de la course ce 10 juin à 16 heures. Ce sont 4 Matra qui prennent le départ, une 660 et trois 670. La 660 dispose du V12 Matra de 3.0 litres, un bloc utilisé aussi en F1. Il développe pour la course 416 chevaux. Graham Hill et Henri Pescarolo formeront l'équipage de la 660 portant le numéro 15.
Les voitures bleues connaîtront diverses fortunes, deux abandonneront et à l'issu d'une course palpitante, le 660 de Hill/Pescarolo passe en tête le drapeau à damiers de cette édition 1972 secondée par l'autre Matra de François Cevert et Howden Ganley, un doublé de légende, promesse tenue.
La Matra victorieuse de 1972 reprendra du service en 1973 et fera d’honorables résultats avant de prendre une retraite bien méritée. Ainsi elle intègre en 1976 le musée Matra de Romorantin et en devient le joyau. Elle y sera restaurée et roulera à nouveau en 2012 pour fêter les 40 ans de Matra.
Mais Matra doit hélas se séparer de son bébé et la met aux enchères en 2020. La société est submergée de dettes et n'a d'autres choix que de sacrifier son enfant chéri. La voiture est parfaitement roulante et son historique limpide, elle est toujours restée la propriété de Matra.
Une telle légende ne pouvait être autre chose que la tête d'affiche de cette vente, la voiture ayant même fait l'objet de nombreux reportages pour la télévision. Adjugée 6.907.200€, la légende tricolore est partie à l'étranger et suscitera la polémique, Pescarolo ne comprenant pas que la France laisse son patrimoine s'envoler vers d'autres latitudes.
On reverra sans aucun doute cette voiture et on imagine que son acheteur en prendra grand soin et la fera même rouler plus souvent. Sa vie n'est pas terminée et qui sais un jour, la légende bleue reviendra peut être au sein d'une collection Française, mais pas chez moi en tout cas.

excellent
également outré que les dividendes de nos riches millionnaires français n'aient pas été imposés plus que ça pour pouvoir garder sur le territoire ce riche patrimoine.
ce bolide devrait trôner dans la cour de l’Élysée, sous une cloche en verre. (et j'ai pas dit une pyramide, hein !)


je rêve en secret de mes anciennes espace 1, 2 puis 3.
je pense lâcher mon espace IV pour retrouver un 3, j'ai adoré.

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A.E

Ah Djo...dans la cour de l'Elysée on ne voudrait plus que mettre des chevaux et une Zoe...

le concentré en chevaux et plus optimisé dans la Matra que dans la zoé : le ratio cv/m² est au top dans le bolide bleu
ça laisserai plus de place pour des tentes de réfugiés

ma main au feu que la zoé (vendue en France, certes, mais pas que) doit être construite dans des pays du 1/2 ou du 1/3 monde par des petites mains à bas prix
sur une chaine de production commerciale comme tant d'autre. impersonnelle et froide.
alors que la Matra été construite et assemblé par nos pères comme un objet d’orfèvre : un objet d'art, une œuvre unique en son genre.

mais bon, la politique... le plus dur c'est d'en sortir : alors j’en sors de suite !!

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A.E

Du coup je ne trouve pas l'historique si limpide que ça car j'ai bien eu du mal à suivre l'histoire de cette auto, il s'agit de la 670 de Pescarolo/Hill de 1972 (et donc pas 660 ), vainqueur au Mans mais carrossée en 670B de Pescarolo/Larousse de 1973, vainqueur au Mans également , j'ai bien compris?!?

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Quel tristesse que cette voiture sois partie à l'étranger .
On est pas prés de voir un président au 24 h du mans, aujourd'hui tu fais VROUM à un rasso, tu finis au poste, certaines personnes en ont fait l'expérience ce weekend à Annecy.

Il y a une polémique à ce sujet mais globalement, c'est bien la "ouineuse" originale.

L'automobile à été en quelques années diabolisée par une poignée d'ayatollah de l'écologie qui ont bien manipulés les masses!
Elle est devenu le symbole du déclin de la planète et les constructeurs ont en plus sortit en masse au même moment ces SUV qui n'ont rien arrangé pour on image.
C'est navrant car elle n'a jamais été aussi propre et les automobiles sont sobres comme jamais elle ne l'ont été.
Mais les maux de notre planète sont ailleurs, on épuise les ressources...nous sommes sans cesse plus! Actuellement il a 7.5 milliard d'humains, 10 milliards en 2050! Il faudra les nourrir, les loger, les transporter, les divertir. Du coup faudra toujours plus puiser dans nos ressources mais il paraît que c'est un bon signe la natalité...bon, bah si on le dit, c'est que je me trompe.

tu fais pas si bien dire
de pire en pire

http://www.lerepairedesmotards.com/actu ... it-air.php

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A.E

Bigre, le lien ne marche pas Djo.

fichtre ! pourtant il fonctionne quand le clique dessus
et la ?
http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2020/restriction-circulation-zfe-crit-air.php

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A.E

Ok, j'ai copié le lien.
Faudra voir la décision définitive pour les voitures de collection. On parle d'une vignette comme en Allemagne où le système fonctionne très bien.
Après je sais pas si la CG Collection sera obligatoire?

"MG Metro 6R4."







"Metro express."

L'Union Jack veut sa part de pudding dans le championnat Groupe B, Allemands, Italiens et Français y ont mis les moyens, il faut désormais faire briller les couleurs de l'Angleterre. British Leyland a pourtant déjà percuté l'iceberg, le navire prends l'eau de toutes part et le naufrage semble, et sera, inévitable. Germe soudain une sorte de d'ultime tentative, construire une petite voiture qui pourra sauver le groupe. La Renault 5 et la Ford Fiesta font un carton en Europe, il faut refaire le "coup" de la Mini!
Il est donc décidé de remplacer la citadine de légende qui a un paquet d'années dans ses minuscules roues puisque née en 1959. Elle voit le jour en 1980 et prends le nom d'Austin Metro. Si sur le papier elle semble mettre la Mini au rayon des antiquités, dans les faits elle à tout faux, enfin presque. Courte, elle aussi dotée de roues aux 4 coins et d'un moteur en position transversal. La Metro offre surtout un hayon et enfin un "vrai" coffre. L'habitabilité est bien sûr meilleure et dans l'ensemble, cette sorte de Mini des temps moderne réussi à rajeunir le concept. Mais elle a tout faux. D'un côté son look n'est pas bien renversant, elle est loin d'offrir la polyvalence de ses rivales et son confort est à mille lieux des autres citadines modernes. En plus elle n'a plus du tout le charme suranné de la Mini ni son côté ludique au volant. Dans les quartiers chics de Londres, la Metro n'aura jamais le charme inimitable de la Mini.
C'est pourtant elle qui sera élue comme modèle afin de participer au championnat Groupe B, un choix vraiment...Britannique! Partant de très loin, c'est un travail de titan qui sera fait sur cette lointaine base. En réalité, à part les feux et les phares, rien n'est commun avec une Metro! Elle repose sur un châssis tubulaire sur lequel est installé un moteur en position centrale arrière et dont la puissance par quatre roues motrices.
Rallongée de 9 centimètres au niveau de l'empattement, elle tente de mettre en avant le style de la Metro de tata Francine. Mais la cure de vitamines l'a transformée en mutante. Les ailes avant et arrières sont si larges qu'il est positionné entre les deux une sorte de marchepied qui relie les voies! Les prises d'air latérales sont fixées sur les portières et aucun effort d'intégration d'ordre esthétique ne semble avoir été ordonné, plus brut de décoffrage, impossible! J'aime peu porter un avis négatif sur la physionomie d'une automobile mais la Metro 6R4 est franchement...affreusement drôle! Pourtant j'adore, elle me fait penser à un grossier jouet d'enfant, elle est si ridicule qu'elle finit par en être attachante.
Alors que cache son moteur pour faire pardonner son look improbable? Et bien rien de moins qu'un bloc V6. Mais au départ, il était envisagé un V8 Rover, faute de place, on lui amputera 2 cylindres. Ici pas de recours à un turbo, on a opté volontairement pour une grosse mécanique. L'ensemble de 2991 Cc à 24 soupapes est alimenté par injection et souffle 250 chevaux dans sa version "client". Juste un mot sur son nom, 6 signifie 6 cylindres, R pour Rally et 4 pour le nombre de roues motrices.
Elle est donc mise en piste dès 1984 mais à l'essai au championnat Anglais, elle sort alors 410 chevaux, bigre! En 1985 elle ne fera que quelques épreuves mais s'offrira an Angleterre une belle 3ème place aux mains de Tony Pond. C'est en 1986 que l'équipe Austin/Rover met le paquet mais les résultats ne sont pas là, entre abandons et places éloignées du podium, la Metro semble bien loin de ses objectifs à l'image de la Metro de monsieur tout le monde. Dommage car sa compacité et son bon moteur en faisait une petite bombe plutôt efficace. De plus la catégorie est condamnée au cours de la saison et il restera à utiliser les modèles de course dans d'autres épreuves. Didier Auriol remportera d'ailleurs en 1986 le championnat de France avec l'un de ces modèles.
comme de nombreuses voitures du Groupe B, les version civiles seront complexes à être vendues, celle-ci étant certainement l'une des plus...laide de toutes! A voiture rare et faite à la main, elle valait elle aussi une fortune, il fallait être un brin farfelu pour la préférer à une authentique GT Italienne où un patriote avec le drapeau Anglais tatoué sur le torse...le tout imbibé de bière!
C'est justement la voiture victorieuse de Didier Auriol qui était ici en vente. Une auto exposée auparavant à Loheac. Michel Hommel la rachète en 1989 et il semblerai que Didier Auriol, très attaché à cette auto dont il gardera un excellent souvenir, souhaitait la racheter. L'occasion se présentait ici à Paris. Attention, comme toutes ces autos d'exposition, elle devait subir une remise en route avant de délivrer à nouveau tout son potentiel. C'est à 244.360€ que la petite Metro sera vendue, en espérant qu'elle soit remise en conditions pour faire hurler sa détonante mécanique.

vrai : c'est brut de décoffrage comme look !

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