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Message Publié : Mer Avr 10, 2019 6:55 pm 
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Alors après Porsche, Mercedes, BMW et Audi...on continue ces vacances disons, culturelles. :lol2:

Au dessus, plus au nord d'Ingolstadt, on va aller à Zwickau.

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Si vous avez bien suivis le topic précédent, vous aurez le souvenir que la ville était celle qui avant guerre était celle d'Auto Union et de Horch.

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C'est aussi ici qu'après la reprise par les soviétiques à la fin de la seconde guerre mondiale et au début des années 60 on fabriquera des Trabant.

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Sur le site de l'ancienne usine a été édifié le musée Horch, nous allons donc le visiter.

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Message Publié : Mer Avr 10, 2019 7:04 pm 
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Une vitrine de voitures miniatures colorées nous attends à l'entrée.

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De belles classiques sont exposées plus bas.

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Message Publié : Mer Avr 10, 2019 8:39 pm 
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A Zwickau...

"Horch 12/28 HP Phaëton/Open Tourer."

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"La fracture."

Commençons par les fondamentaux, August Horch voit le jour en 1868 et assiste dans sa jeunesse à la naissance de l'automobile alors que le monde a basculé en pleine révolution industrielle.
Horch se passionne pour ces nouvelles techniques, il devient ingénieur et rejoint Mercedes-Benz en 1896. Ces trois années passées dans la section moteurs fondent ses bases et trois ans plus tard il ouvre sa société de fabrique d'automobiles qu'il baptise Horch et toute simplicité.
C'est à Cologne qu'il débute et sort son premier modèle en 1900. Puis le siège et les usines prennent définitivement place à Zwickau en 1903, nous y sommes. Les automobiles Horch ont rapidement une excellente réputation et la notoriété de l'entreprise lui fait acquérir un joli statut. Mais en 1909 il est évincé de son siège, ça n'arrive pas qu'à Carlos! Il n'a d'autre choix que de la laisser aux mains d'autres dirigeants. L'homme n'a qu'une idée en tête, lancer une autre marque, seul souci, il ne peut récupérer son nom! Voilà qu'il à une idée, Horch signifie "écouter" en Allemand, pourquoi pas latiniser le mot? "Entendre" se dit "Audi" en Latin, voilà un nom simple qui sonne bien et qui est facile à prononcer dans toutes les langues, adjugé!
Du coup, on se retrouve avec les automobiles Horch d'un côté et les Audi de l'autre. Désormais, c'est Fritz Seidel et Heinrich Paulmann qui sont à la tête des automobiles Horch, le départ du fondateur n'écorne pas l'image de la marque qui poursuit sa montée en gamme avec des modèles de très bonne facture.
Le modèle 12/28HP sera construit à cette période de rupture, entre 1910 et 1911. Il s'agit d'une voiture de milieu de gamme utilisant un moteur quatre cylindres en ligne 3177 Cc de 28 chevaux comme son nom le stipule. Plusieurs types de carrosseries étaient proposées à l'image de ce phaëton au style très années 1910. Je comprends que ces lignes ne parlent plus à personne de nos jours et la vue de ces tacots amuse où indiffèrent mais ces premières automobiles ont aussi marquées l'histoire. Les jalons sont posés, on trouve une base qui est maintenant standardisée, les excentricités sont derrière et tout le monde suis le même chemin et d'une certaine manière se copie.
Ainsi le châssis très visible est la plupart du temps peint en noir, les lames des suspensions sont largement mises en évidence et les roues sont disposées aux extrémités. Les garde boue en tôle plate protègent des projections et servent à supporter des marchepieds indispensables pour monter (c'est bien le terme) dans ces hautes autos. On y trouve les roues en bois de grand diamètre ici déjà équipées de pneumatiques.
La carrosserie est fixée sur le châssis séparé, elle s'évase en largeur pour augmenter l'espace aux coudes mais au plancher ça reste assez étroit. Ces éléments métalliques sont en général cloués sur une structure en bois. Rien de décoratif où de futile, la voiture est rationnelle, elle doit servir à se déplacer et au mieux on songe au confort du séant des occupants. Seuls "luxe", les habillages en cuivre et laiton de la calandre et de quelques accessoires, le rembourrage des banquettes et un pare-brise qui atténue les remous ainsi qu'une capote protégeant des intempéries, du moins le plus gros! Ah oui, le levier du frein à main étant à l'extérieur, il oblige le conducteur à passer sa main droite de hors et condamne l'accès, la seule porte à l'avant étant à l'opposée du volant.
Mais tout cela suffisait au bonheur d'être libre, de se dispenser d'un animal pour ses déplacements et d'atteindre des vitesses impensables quelques années avant, cette Horch pouvait aller jusqu'à 70 Km/h à titre d'exemple.
Produite une année, il s'en sera vendu 90 exemplaires. Celle-ci restaurée à neuf datait de 1911 et comme pour les autres visites de musées par marque, je vais procéder à une remontée chronologique pour mieux comprendre l'avancée...et la fin de cette histoire. Une histoire d'ailleurs pas vraiment terminée puisque Horch est en quelque sorte l'ADN d'Audi en réalité.

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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 4:28 am 
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Le hasard à fait que je vous ai présenté il y a quelques jours un modèle identique à Ingolstadt, petite rediffusion pour ceux qui sont passés à travers.

"Audi "UR" Quattro.""

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"Fort pouvoir d’adhésion."

Commercialisé entre 1970 et 1976, le très sexy Coupé S d'Audi restera un modèle marginal et de niche dans une gamme principalement constituée de berlines 3 volumes. Après son arrêt, il manque une auto attirante, les cabriolets sont passés de mode mais les coupés se vendent toujours bien. Volkswagen veux que sa marque Audi soit tournée vers l'innovation, si sa gamme est sérieuse, elle est en revanche très "plan plan". On souhaite mettre en avant Audi en compétition, et particulièrement les rallyes. Pour y être efficace, la solution d'une transmission intégrale est la piste prioritaire. Si un tel système est lourd, il permet une adhérence inégalée dans les courbes qui font prendre une avance considérable face aux rivales à deux roues motrices qui sont la grande majorité du plateau.
A partir de là, on fait travailler une équipe pour mettre au point le système afin de le rendre le plus efficient possible et aussi le plus fiable. en 1977 une berline 80 est équipée du système mais reste un prototype d'essai, elle utilise la transmission de la VW Iltis. On teste des modèles dans le désert et on finalise en secret mais aux yeux du public le projet avec une VW Iltis engagée au Paris/Dakar 1980. Les tout-terrain de VW remportent un sacre, ils finissent premier, second, quatrième et neuvième!
A Ingolstadt la transmission est achevée et s'habille d'une caisse de coupé basé sur une Audi 80. Le dessin est chamboulé, la ligne élégante possède un profil fastback qui la rends très attrayante. La voiture est dévoilée au salon de Genève 1980 et contrairement à ce que l'on imagine, elle est commercialisée avant le Coupé GT. Mais en réalité, le Coupé GT est en cours d'achèvement et Audi puise dans les modèles en cours d'assemblage les caisses qui serviront de base à celle qui se nomme maintenant la "UR" Quattro, "UR" signifiant "Originale".
Son dessin est une franche réussite, on y voit quelques traits de la berline 80 mais bien peu. Ce qui est le plus distinctif est la calandre mince tout en largeur, sa grille centrale est noire et ornée des quatre anneaux, deux paires de phares carrés sont logés dans des supports chromés comme els modèles Américains. Le boucler synthétique est lui spécifique et peint couleur caisse. Avec son spoiler et ses entrées d'air, il rabaisse visuellement lavant du coupé. Le capot lisse est accolé à des ailes fortement élargies qui lui donne une belle masse musculaire.
Vue de côté on aperçoit un bas de caisse spécifique et des ailes arrières aussi largement gonflées, elles laissent passer des jantes Ronal de 15 pouces à multiples branches. En option pouvait avoir de superbes roues à 5 branches signées "Fuchs". On trouve au bas des portes de gros stickers représentant les quatre anneaux sous forme de dégradé de l'ancienne alliance Auto Union. La chute de la lunette arrière est une belle réussite, le dessin typé fastback signe le style du coupé Audi des années 80. La vitre arrière de grande dimension porte un autocollant "Quattro" et l'épais montant arrière incliné offre à sa base une grille d'évacuation d'air. Le porte à faux est sans doute un peu long mais il ne nuit pas au dessin harmonieux du coupé Allemand.
La poupe est sans doute la partie la plus originale. La lunette très inclinée s'offre une essuie-glace et un imposant becquet en plastique noir est disposé à sa base. Il repose sur le couvercle de coffre car oui, la Quattro ne dispose pas de hayon comme on peut le laisser imagine, on voit même les charnières apparentes. Pour accentuer sa personnalité, le haut du couvercle est peint en noir mat, comme le becquet. Deux petits feux verticaux sont disposés de part et d'autre du coffre, ils sont reliés visuellement par une plaque de plastique noir qui supporte la plaque et un bandeau réfléchissant rouge dans lequel est inscrit "Quattro". Le gros pare-choc arrière épouse parfaitement les bas des ailes arrières et est peint ton caisse, il laisse sortir à gauche une double sortie d'échappement.
En pénétrant à bord on trouve l'univers d'une GT, c'est un coupé luxueux qui se dévoile avec ses beaux sièges baquets en épais velours, matériaux qui recouvre généreusement les garnitures de portes et les belles places arrières. L'équipement est riche et hérite du tableau de bord de la berline 80. Ce dernier très géométrique n'est pas des plus seyant mais il a le mérite d'être ergonomique et fabriqué avec de solides matériaux. Au centre du volant à 4 branches est porté la mention "Turbo", voilà qui laisse augurer un ramage aussi attirant que son plumage.
Le moteur est le 5 cylindres maison, celui apparu sur la 100 "5E", un ensemble 2144 Cc dopé par un turbo et sortant 200 chevaux. Avec 222 Km/h en vitesse maxi et 7.1 secondes au 0 à 100, la Quattro affiche de sacrés performances et ne manque pas de souffle.
Pour exploiter au mieux les performances, elle reprends le train avant de l'Audi 200, celui de l'arrière est le même mais inversé! La transmission à quatre roues est issue de la VW Iltis mais les ingrédients sont pus raffinés comme on peut s'en douter, les deux voitures ayant des performances sans aucune mesure. On joue avec les différentiels depuis la console centrale via un panneau de commande et des boutons.
Le coupé Quattro est très vite médiatisé, la presse le trouve à juste titre fabuleux et les amoureux d'automobiles semblent découvrir Audi avec cette voiture qui fait rêver. Belle, performante, elle est aussi extrêmement coûteuse. Audi la fabrique entièrement à la main, il faut une semaine pour assemble chaque modèle. On à sélectionné un panel des 100 meilleurs ouvriers pour contribuer à sa fabrication, chaque modèle est ensuite testé sur une piste de l'usine, du véritable artisanat. Car au départ, Audi ne comptait en vendre que 400 où 500 exemplaires...mais la demande sera beaucoup plu forte qu'imaginé!
A Ingolstadt on y réponds et on continue de la produire, en 1983 elle est retouché, l'avant reçoit de nouveaux blocs optiques qui sont désormais unis sous un seul verre rectangulaire. Cette face avant est légèrement inclinée dès 1984 amis la voiture se voit monter l'ABS de série et elle s'offre un tableau de bord à affichage numérique, oui, même Audi y a succombé, comme sur la Renault 11 où la Fiat Tipo. On y trouve même une voix de synthèse. Rigolez pas, la Corvette et d'autres modèles de prestige y ont eu droit aussi. Pour la transmission, c'est une tirette pneumatique qui gère le système sur la console.
En 1988 la mécanique est revue, un nouveau 5 cylindres de 2226 Cc lui succède mais sort toujours 200 chevaux. La voiture se montre plus agréable à conduire et plus fiable grâce à un nouveau turbo au refroidissement amélioré. Les performances progressent, ainsi le 0 à 100 est fait en 6.7 secondes. Autre changement le différentiel "Torsen", moins encombrant, il module la répartition de la motricité. A bord l'ère du digital est toujours d'actualité, on passe du vert à l'orange, la voix disparaît par contre. Quand aux badges, ils sont plus discrets et chromés.
Dernier dépoussiérage en 1990 où on lui monte une culasse multisoupapes, le coupé affiche désormais 220 chevaux. Elle reçoit des soupapes au sodium et une injection électronique Bosch. Ah oui, un catalyseur est aussi installé. Maintenant le 0 à 100 est fait en 5.9 secondes, la vitesse est de 230 Km/h. Pour la différencier, il ne reste sur la malle que les quatre anneaux et plus aucune mention du modèle.
En 1991 elle achève d'être fabriquée et Audi en aura vendu 11.452 modèles, là encore c'était complètement inespéré au départ! Ce modèle exposé était équipé de ses rares jantes "Fuchs" optionnelles.

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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 5:30 am 
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"Horch 25/42 HP Lorry."

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"La guerre industrielle."

La naissance de l'automobile et l'industrialisation de masse va bouleverser notre quotidien mais sera aussi chamboulement sur le plan stratégique et militaire. Ainsi, les armées du monde entier vont s'adapter à ces nouveaux matériels et ces techniques modernes, désormais plus rien ne sera comme avant.
Les animaux seront remplacés par des véhicules et quand la première guerre mondiale éclate en 1914 chaque pays "teste" grandeur nature ses "jouets" qui n'ont encore jamais été utilisés en conditions réelles. L'avion est capable de nouveaux assauts aériens et de terrifiantes batailles dans le ciel, les chars peuvent tirer de lourdes munitions et monter au front en relative sécurité derrière leur blindage. Quand aux camions et autres voitures, elles transportent les troupes sur le front à grande vitesse ainsi que du matériel en masse. La guerre moderne ne change pas le sort des soldats qui sont les premières victimes de cette mécanisation nouvelle capable maintenant de tuer en masse et plus vite.
C'est une "chance" pour les constructeurs qui sont sollicités à fabriquer un grand nombre de véhicules dont de nombreux camions. Horch n'y échappera pas comme en témoigne ce 24/32 de 1916. La demande de l'armée Germanique est si forte qu'il sera le modèle Horch le plus produit à la fin de la guerre. Là encore la recette est la même que pour une automobile mais en plus rustique et en plus costaud.
Le châssis est constitué de tôles épaisses et doit résister à de grandes contraintes en terme de masse. Il est toujours apparent et peint en noir, recouvert d'une couche de protection antirouille. Les suspensions à lames supportent des roues en bois reposant sur des pneus en caoutchouc sans chambre à air, je vous laisse imaginer la fermeté à bord et dans le compartiment arrière quand il transporte des troupes sur des voies défoncées, ouille! on retrouve es garde-boue ainsi que les indispensables marchepieds pour s'installer à bord d'une cabine entièrement close.
La calandre cuivrée s'offre le "luxe" d'une jolie et imposante calligraphie "Horch" qui signe le véhicule utilitaire. deux grosses lampes sont placées de part et d'autre et une manivelle sert au démarrage du camion. Petits bras s'abstenir!
L'habitacle offre un simple poste de pilotage mais on trouve néanmoins un pare-brise qui s'entrebaille et même un essuie-glace. Les vitres latérales sont en revanche de sommaires bâches.
Le plateau arrière est constitué de lames de bois et recouvert d'une toile. Le véhicule offre une charge utile de 3 tonnes. Quand à son moteur quatre cylindres, il est dérivé du modèle 25/55 et sort ici 42 chevaux de cet ensemble de 6450 Cc.
Conçu pour offrir un maximum de fiabilité, il sera reconduit en version civile après la guerre et produit jusqu'en 1922, Horch en aura construit 2073 modèles.

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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 5:28 pm 
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:bubu merci pour tout ce travail! je plains les pauvres soldats qui devaient voyager dedans!!! J'ai déjà mal au dos rien qu'en y pensant.


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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 6:28 pm 
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Tu m'étonnes, les conditions étaient terrible et sur le terrain, c'était je pense inimaginable! :roll:
Moi à l'armée on se baladait parfois à l'arrière d'un modèle bien plus moderne, un TRM.

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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 6:43 pm 
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Cyrille21800 a écrit :
:bubu merci pour tout ce travail! je plains les pauvres soldats qui devaient voyager dedans!!! J'ai déjà mal au dos rien qu'en y pensant.


Et c'etait moderne à l'époque... :)


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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 6:52 pm 
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Oh, il devait commencer à dater le TRM.
Sinon avait les fameuses Peugeot P4, J5, des R4 et les officiers...des R21! :lol2:


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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 7:02 pm 
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bubu a écrit :
Oh, il devait commencer à dater le TRM.
Sinon avait les fameuses Peugeot P4, J5, des R4 et les officiers...des R21! :lol2:

Et même des R16 à mon époque pour les officiers et des 4L pour nous...J'ai été appelé dans l'armée de l'air en 84.


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Message Publié : Jeu Avr 11, 2019 8:17 pm 
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Chez Audi il y a un parking souterrain qui vaut le coup d'œil, il y avait un paquet de R8


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Message Publié : Ven Avr 12, 2019 10:05 am 
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Cyrille21800 a écrit :
bubu a écrit :
Oh, il devait commencer à dater le TRM.
Sinon avait les fameuses Peugeot P4, J5, des R4 et les officiers...des R21! :lol2:

Et même des R16 à mon époque pour les officiers et des 4L pour nous...J'ai été appelé dans l'armée de l'air en 84.

Ah, voilà qui me rassure, je ne suis pas le plus âgé ici! :lol2:
Moi ça date seulement de 1997! :mrgreen:


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Message Publié : Ven Avr 12, 2019 10:06 am 
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clioman a écrit :
Chez Audi il y a un parking souterrain qui vaut le coup d'œil, il y avait un paquet de R8

J'ai pas vu cet endroit... :wink:


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Message Publié : Ven Avr 12, 2019 10:09 am 
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Sur un stand incroyable, mais vraiment, était réuni la collection chevronnée d'un passionné Français qui possède une série de fantastiques dérivés de la DS, la plupart étant des Chapron.
On y trouvait aussi CX et SM mais tous dans de états plus beaux que neuf, de véritables restaurations à l'Américaine!
Un stand de toute beauté qui faisait honneur au centenaire de Citroën.

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Je vous en présenterais une petite série d'exemplaires au cours de la visite.


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Message Publié : Ven Avr 12, 2019 10:32 am 
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"Citroën DS Coupé Concorde Chapron."

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"Version supersonique."


Tout a commencé en 1919 pour Henri Chapron avec l'ouverture de son atelier à Neuilly sur Seine, rapidement il va s'intéresser à la créations de carrosseries particulièrement élégantes et reconnues pour vêtir les plus beaux châssis de l'époque.
Dans les années 50, c'est la fin de ces grands artisans carrossiers, les constructeurs de prestige habillent eux même leur voitures et le passage à la caisse monocoque ainsi que la généralisation de la ligne "ponton" finit par faire disparaître les grands noms de ces artistes de la haute couture automobile.
Chapron résiste et lorsqu'en 1955 apparaît la DS il voit déjà des terrains à explorer comme la conversion en coupé et cabriolet de cette incroyable auto, on peut dire que la DS va sauver la société Chapron.
Trois ans plus tard il présente un cabriolet et un coach puis viendront toute une (petite) série de modèles aux noms différents, Le Paris, Le Dandy, Le Caddy etc... Citroën séduit par le travail réalisé par le maître décide alors de lui confier la réalisation de son propre cabriolet "usine" dès 1961 et vendu via le réseau. Fabriqués dans les ateliers d'Henri Chapron ces coupés étaient vendus le double du prix de la berline qui n'était déjà pas donnée, d'où une production très limités de ces modèles.
De 1958 à 1973, Chapron aura réalisé 248 coupés dont cette version "Concorde" produite entre 1960 et 1965 à 38 exemplaires et qui succède à modèle "Le Paris". Comme toujours j'admire le travail réalisé sur la berline Citroën, il est titanesque. Si la partie avant est conservé, tout le reste est inédit et bien sûr, noblesse oblige, tout est fait çà la main avec des matériaux nobles, pas de rajouts en composites.
Mais je reste dubitatif face au résultat. Non pas sur le soin de la création mais sur le style. Je le redis mais la DS la plus réussie reste pour moi la berline. Chapron s'est donné du mal, la ligne est toujours fuyante vers l'arrière mais je trouve le pavillon un peu haut, certes cela donne une belle luminosité aux places arrières ainsi qu'un espace confortable mais la lunette trop verticale à mon goût casse l'harmonie avec se long couvercle de malle plongeant. Et puis je trouve une fois de plus les ailes arrières trop longues, pourtant les portières ont été allongées de 18 centimètres mais je les trouve toujours trop courtes. Avec u pare-brise lui aussi modifié, voilà bien des choses qui expliquent une facture pharaonique de ce coupé DS à la prestigieuse signature. Du chrome est distribué par baguettes entières afin de lui offrir une touche d'exclusivité mais aussi sans doute pour alléger l'ensemble. Le pavillon bicolore est aussi un petit subterfuge qui y contribue tout comme les applications d'inox sur les parties basses de la caisse.
A bord l'exclusivité se traduit par une sellerie en cuir mais la planche de bord reste identique. Toutefois, le client pouvait opter comme ici pour une instrumentation "Jaeger" regroupant de nombreux manomètres ronds et contribuant encore plus à son exclusivité. Une radio a aussi pris place au centre de cette planche de bord conservée de la berline. Comme je le soulignais, les places arrières sont soignées et spacieuses, les passagers peuvent ainsi y voyager dans d'aussi bonnes conditions où presque que dans la berline. En plus elles sont ici entrebaillantes et notez qu'à l'avant l'ouverture est électrique.
Ce modèle irréprochable datait de 1963, pour rappel, 38 modèles en auront été fabriqués entre 1960 et 1965.

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Traduit en français par Maël Soucaze.