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Message Publié : Mer Août 19, 2020 4:12 am 
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guigui276 a écrit :
Aileron et pare-chocs personnalisés, non?... Le bandeau arrière entre les feux me "gêne" :roll:


Oui, l'aileron avec la partie en carbone réglable semble être spécifique, peut être une demande spéciale à la commande? :confus2:


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Message Publié : Mer Août 19, 2020 4:33 am 
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"Volkswagen Combi Samba Bus "21 Fenêtres"."

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"Sur la route des vacances."

Né en 1950, le petit fourgon Volkswagen devient le second modèle du constructeur Allemand et connaît rapidement un vif engouement. Ainsi, il devient en Allemagne fédérale le véhicule utilitaire le plus vendu du pays. Sa trogne amusante et assez moderne cache des dessous issus en grande partit de la Coccinelle mais son moteur disposé sous le plancher arrière est en revanche une singularité et un handicap. Le seuil élevé limite son utilisation et empiète sur le volume utile. Et puis son moteur à plat venu de la Cox se montre bien léger pour faire avancer un véhicule devant transporter du fret.
Malgré ces défauts, le Combi est adopté par tous les services publics Allemands, on l'utilise à toutes les sauces. Ses variantes sont nombreuses et il se décline dans une multitudes de combinaisons et de décorations. Adopté par la police, les ambulances, il est aussi sur la plupart des chantiers et sert d'outil de travail à de nombreux artisans. Il s'exporte aussi très bien aux Etats-Unis tout comme la Cox, surtout depuis 1951 où le constructeur Allemand décide de lancer une version minibus très séduisante, le fameux "Samba".
Cette version minibus luxueuse de 8 places est une offre intéressante, il transforme l'utilitaire en véritable monospace avant l'heure. Ainsi la caisse arrière est percée de 17 fenêtres supplémentaires à l'arrière, soit au total 21 vitres! L'idée originale est d'avoir mis 8 "hublots" sur les parties supérieures et deux autres vitres aux coins arrières. La luminosité à son bord se montre ainsi exceptionnelle, le Combi est presque devenu une version panoramique, surtout quand le client opte comme ici pour l'option du gigantesque toit ouvrant en toile coulissant. L'autre bonne idée est de lui faire adopter des "barn door", ces deux portes latérales à droite s'ouvrant comme une armoire et simplifiant largement l'accès à l'arrière.
Le tout est bien emballé, garnitures plus généreuses, multiples poignées, cendriers et un choix de multiples coloris qui égaye cet adorable petit bus familial. Un espace pour les bagages est disponible à l'arrière, au dessus du moteur mais il se montre relativement étriqué. Reste toutefois son talon d'Achile, son moteur. La Samba, c'est pas sa danse favorite, lui c'est plutôt le slow. Mou, le 4 cylindres à plat fait durer le plaisir du voyage à bord car chargé, les 25 chevaux puis 34, en font un véhicule bien lymphatique.
Tout cela n'empêche pas aujourd'hui d'en faire le plus désirable de tous. Devenu un objet culte, il s'arrache quand il est parfaitement restauré à des prix supérieur ceux de GT Italiennes! Vendu jusqu'en 1967, ce modèle de 1966 peint en vert amande et en blanc à fait l'objet d'une restauration poussée aux Pays Bas. Là encore les amateurs n'ont pas hésité à casser leur tirelire pour repartir à son bord car il a été adjugé 109.664€.

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Pas donné quand même :roll: mais quelle beauté dans ce bi-ton :plie:

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Message Publié : Jeu Août 20, 2020 4:12 am 
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Oui, les couleurs sont très belles! :bubu


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Message Publié : Jeu Août 20, 2020 5:19 am 
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"BMW 503 Coupé."

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"Une starlette trop prétentieuse."

Bien compliqué sera la reprise des activités automobiles après la seconde guerre mondiale pour BMW. Une partie de ses usines est donné à la Russie comme dommages de guerre et il faudra attendre 1948 pour que le constructeur ai le droit de relancer sa fabrication de motos puis le début des années 50 pour l'automobile.
C'est la série des 500 qui ouvre le bal, la 501 est une grosse berline haut de gamme dont la ligne baroque laisse les acheteurs dubitatifs. Ronde, dodue, pour ne pas dire dégoulinante, la voiture ne trouve pas le chemin du succès. Mais BMW reste droit dans ses bottes et ne cédera pas à devenir un généraliste en lançant un modèle populaire. Il décline donc sa gamme 500 avec la présentation d'une gamme de coupés et cabriolets élitistes dont la 507 demeure la plus connue bien que très peu diffusée.
L'objectif visé est la clientèle Américaine, le billet vert est une valeur sûre et de l'autre côté de l'Atlantique se trouve de nombreux clients désireux de s'offrir une luxueuse et exotique automobile Européenne. Hans Grewenig, le directeur de la marque est le responsable du projet et demande à son responsable du style, Albrecht Von Goertz, de lui dessiner un coupé séduisant et performant pouvant séduire les riches clients Américains. Derrière ceci, on retrouve l'influent l'importateur Max Hoffman qui à New York orchestre le succès de ces modèles Européens et sera l'homme qu'il faut écouter.
Le coupé et le cabriolet 503 sont finalisés en 1955 et entrent en confrontation avec la fabuleuse Mercedes 300 SL...un sacré morceau qui va causer du tort à BMW.
La 503 hérite de nombreux composants de la 502 mais son dessin moderne lui est propre. La ligne "ponton" se montre moderne et plutôt agréable bien que bien moins audacieuse que la 300 SL. L'avant adopte les codes esthétiques Européens et sans la calandre à double haricots, cette proue pourrait ressembler à celle d'une Alfa Romeo avec ses prises d'air en partie basse reliés aux feux longue portée. Le long capot est assez haut et la voiture à plus l'allure d'un grand coupé bourgeois que d'une véritable sportive, rôle qu'elle laisse à la 507.
Vue de profil, la 503 est certes élégante mais reste un brin massive et manque quelque peu d'audace et de caractère. C'est une longue auto qui mesure 4.75 mètres de long et dont la ligne tricorps à malle apparente reste fort classique et se dispense d'accessoires stylistiques marquants. elle est épurée...voir un peu trop.
L'arrière est un brin plus recherché avec des ailes saillantes et ses feux originaux fixés à côté de la malle. Le cabriolet offre aussi une ligne agréable mais ces modèles ne forment pas un véritable duo de starlettes, elles sont sans doute un peu trop sérieuses pour motiver les acquéreurs.
L'intérieur en revanche est très cossu avec son grand volant à quatre branches de couleur ivoire, ses jolies garnitures en cuir, une belle et riche instrumentation et un équipement haut de gamme incluant les lève-vitres électrique et même une capote automatisée, une première en Europe.
Le moteur est le V8 de la grosse berline 502, un ensemble de 3.2 litres à carburateurs sortant 140 chevaux. Les performances étaient bonnes pour l'époque avec un 0 à 100 en 13 secondes et une vitesse maxi de 185 Km/h, ce qui pour un coupé luxueux de 1.5 tonnes était tout à fait convenable.
Max Hoffman y voyait pour elle un bon potentiel sur le marché Américain, à condition que la voiture soit proposée à un prix convenable. Mais BMW à eu les dents longues et la proposait affichée à un tarif délirant qui la mettait en rivalité directe avec une Bentley! Prétentieuse, la 503 sera un gros échec commercial, ce qui n'était pas une surprise. Sa ligne élégante mais peu inspirée, son moteur noble mais loin d'égaler celui d'une 300 SL ne pouvaient la destiner à devenir la star Hollywoodienne qu'elle souhaitait devenir. Vendue entre 1956 et 1959, BMW en écoulera à peine 413 exemplaires.
Ce modèle exposé ici est sortit de l'usine le 24 octobre 1958 avec une couleur vert "Tundra et toit "Riviera sand", une sorte de beige clair. Exposée dans une concession de Berlin, le coupé invendu partira ensuite pour la Belgique où elle y trouvera un acquéreur au sein de la concession BMW de Bruxelles le 22 septembre 1959.
Son deuxième acheteur sera un médecin Belge qui aura en 1976 un accident avec. La voiture jugée irréparable mais est reprise par un distributeur Belge BMW pour l'achat d'une Jaguar. Curieusement, elle sera conservée et non envoyée à la destruction. C'est ainsi qu'elle est rachetée en 2007 par un collectionneur qui la conservera ainsi, souhait il la restaurer? Quoi qu'il en soit, elle est restée dans le même état depuis 1976 et était à vendre chez Artcurial. Le projet est colossal et sera extrêmement onéreux mais la voiture à toutefois été vendue. Ah oui, combien pour une telle base? Et bien 89.400€ quand même!

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Message Publié : Jeu Août 20, 2020 1:57 pm 
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Le toit est "Riviera sand", la caisse est vert "Tundra" :wink: et oui, y a un peu de boulot dessus :D :D :D

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Message Publié : Ven Août 21, 2020 9:05 am 
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Oh mince, tu a raison, j'ai mal lu la fiche! :comba1:


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Message Publié : Ven Août 21, 2020 9:31 am 
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"Range Rover Classic Vogue SE "Edition 25ème anniversaire"."

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"Boue et souliers vernis."

Il fallait oser mais les Anglais l'ont fait, transformer un engin franchiseur rustique en véhicule de luxe capable de passer partout. Le classique Land Rover est un succès à travers le monde, rien ne l'arrête mais en dehors des chemins boueux et des pistes infranchissable, il n'a pas vraiment sa place en ville. Il faut dire qu'à l'origine il était destiné au marché militaire. Pourtant le groupe Rover pense qu'un modèle plus civilisé, confortable et richement équipé pourrait trouver sa place sur le marché, Jeep a osé aux USA, il y a donc un coup à jouer du côté de la perfide Albion.
C'est donc en 1970 qu'est dévoilé cet étonnant véhicule, il se nomme Range Rover. Son look sera sans doute la clé de son succès, cubique mais élégant, le Range Rover affirme une stature et une classe qui lui donne un style unique et plutôt distingué, loin des clichés utilitaires loués sur ce type de véhicules. A ce propos, je m'étonne toujours d'une certaine ressemblance avec le bien plus modeste Matra Rancho sortit 7 ans plus tard, simple inspiration?
Mais c'est à l’intérieur qu'il se démarque le plus, alors certes au début il n'est pas hyper luxueux mais avec ses sièges confortables, sa moquette chaleureuse et un soin digne d'une automobile de catégorie supérieure, il charme ses invités.
Sous le capot on trouve le classique V8 Rover dont les origines sont Américaines, il provient de chez Buick. Ce bloc 3.5 litres de 135 chevaux colle à merveille avec la philosophie de ce baroudeur endimanché, coupleux et doté de commandes civilisées, il apporte une douceur de conduite inconnue jusqu'alors, même les femmes l’apprécient. En revanche il se montre glouton et à l'approche du choc pétrolier, il y a danger. Au fil des années ce moteur sera remanié pour s'achever sur un ensemble 4.2 litres de 200 chevaux.
S'il a du style, il est aussi terriblement efficace sur piste, le Range Rover passe partout et réussi à se montrer aussi à l'aise à la ville comme à la campagne, sa polyvalence sera la recette de son succès et il ouvrira la voie à une nouvelle mode que de nombreux constructeurs suivront et qui ne se dément toujours pas aujourd'hui.
La suite sera faite d'innombrables améliorations, arrivée de la version à 5 portes en 1981 et une montée insolente de sa finition et de ses équipements. En 1988 un inévitable bloc turbo diesel 2.4 litres de 112 chevaux (Un VM Italien) l'équipe et il devient désormais une voiture de luxe aussi bien fini qu'une Jaguar avec du cuir, du bois, d'épaisses moquettes et de multiples fonctions électriques, mais attention, son prix le place aussi au même niveau.
Véritable icône pour certains, le Range Rover trouvera autant sa place sur les pistes cassantes de Namibie que sur l'Avenue Montaigne à Paris où devant de luxueuses boutiques de Beverly Hills. Sa carrière prendra fin en 1995 à la plus grande tristesse des ses nombreux fans. Mais Land Rover lancera une autre version encore plus moderne et luxueuse mais au charme moindre il est vrai.
Robuste, increvable, nombreux seront les Range à connaitre une triste fin. Reconnu comme une automobile légendaire, il est désormais recherché de nombreux amateurs qui vouent un culte aux premiers modèles devenus presque introuvables.
Ce modèle immatriculé le 21 juin 1996 est donc l'un des tout derniers. Il s'agit d'une série très limitée qui célèbre les 25 ans du modèles et dont 25 exemplaires sont assemblés, celui-ci porte la plaque numéro 9. De teinte unique "Oxford blue", il se caractérise par ses lames de pare-choc en chrome, ses feux de brouillard, des jantes en alliage à 5 branches, un filet argenté qui souligne la caisse et un badge commémoratif au bas des ailes avant.
Le luxe atteint à bord son apogée, sièges électriques en cuir beige à passepoils marron, placages de bois, alarme, lecteur CD et plaque numérotée exclusive. Le moteur restant quand à lui le bloc V8 3.9 litres de 182 chevaux.
Vendu neuf à Londres, cet exemplaire de toute beauté à sans doute été considéré dès la signature du bon de commande comme un collector à préserver, c'est pour ceci que 24 ans plus tard ce modèle en état proche du neuf n'affichait que 17.035 miles d'origine! Il a trouvé ici un acquéreur sur une enchère finale de 39.336€.

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Message Publié : Ven Août 21, 2020 12:21 pm 
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Le prix n'est pas déconnant vu le peu de kilomètres, la rareté de l'engin et l'état... mais ce n'est pas pour aller faire du tout terrain en forêt :contt: :contt: :contt:

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Message Publié : Sam Août 22, 2020 10:29 am 
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guigui276 a écrit :
Le prix n'est pas déconnant vu le peu de kilomètres, la rareté de l'engin et l'état... mais ce n'est pas pour aller faire du tout terrain en forêt :contt: :contt: :contt:

Oui, faudra pas salir les roues! :lol2:
Mais tu a raison, un beau Range Rover "Classic" c'est cher, un comme celui-ci limité à 25 exemplaires, en état quasi neuf et quasiment sans kilomètres, ça semble presque "cadeau", l'acheteur n'a pas fait une mauvaise affaire. :bubu


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Message Publié : Sam Août 22, 2020 10:54 am 
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"Toyota Land Cruiser BJ 43."

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"Passe partout."

On leur aura souvent reproché de toujours avoir copiés mais au fond est-ce vrai? Les constructeur Japonnais ont longtemps pâtis de cette image, sans doute par ce qu'ils ont débarquées en Europe et aux USA en masse après la seconde guerre mondiale. Il n'allaient de toute façon pas réinventer la roue et pour ne pas déplaire à la clientèle visée, il fallait donc bien s'inspirer des courants stylistiques du moment.
Toyota lance en 1937 sa première automobile, savait il alors que dans les années 2000 il serait un titan de sa catégorie? Les débuts sont timides mais en pénétrant habilement le marché Américain, Toyota voit ses ventes décupler à la fin des années 50. Le cap des 100.000 exemplaires est atteint en 1959 et le million en 1968, plus rien ne va plus stopper le Japonnais qui au fil des années va acquérir une image forte de modèles solides, bien construits et bon marché.
Un domaine va asseoir sa réputation, celui des tout-terrains. Alors que le créneau est embryonnaire au début des années 50, Toyota y croit. Du haut de sa tour, la direction constate un regain d'intérêt aux USA où Jeep réussi à séduire une frange de a population avec des modèles à la fois utilitaires et ludiques. Le monde veut oublier les horreurs de la guerre et rêve d'évasion, les 4X4 sont les engins parfaits et on en profite pour les domestiquer en les rendant plus confortables et civilisés.
En 1950 Toyota commercialise son premier Land Cruiser BJ, si on ne peut pas parler de copie, on dira que son inspiration est très fortement empruntée à la bonne Jeep Willys des G.I. La Série 2 de 1955 est adoucie mais est encore loin de l'esprit SUV, c'est un véhicule rustique et utilitaire. C'est en 1960 que tout change avec l'arrivée de la "BJ4" qui cette fois s'inspire franchement du Land Rover. Toyota est malin et propose au fil des années de multiples variantes de carrosseries et une déclinaison de moteurs essence et diesel 4 et 6 cylindres. Le châssis robuste allié à des mécaniques increvables et performantes vont mettre en avant ce tout-terrain qui va séduire les Américain. Et puis le Japonnais va produire dès 1962 son modèle au Brésil, ce qui simplifie grandement son exportation vers l'Amérique du nord et réduit les frais de transport. En 1963 il est aussi assemblé au Venezuela et s'offre un levier de vitesses au plancher.
En 1965, il débarque au Canada et enfin en Europe 1969. Le cap des 100.000 exemplaires est atteint en 1969, ce qui est énorme pour ce type de véhicule. Afin de combler sa clientèle et lui donner envie de renouveler plus tard son véhicule, le "BJ" évolue tous les ans légèrement, ainsi en 1972 c'est maintenant 200.000 modèles qui ont été produits, les cadences sont infernales et cet outsider commence à faire de l'ombre aux leaders du segment que sont Jeep et Land Rover.
C'est en 1975 que son importation officielle se fait chez nous, en France. C'est aussi mon année de naissance et ce véhicule me rappelle bien des souvenirs, celui que j'avais en miniature signé "Majorette" et tout aussi increvable que l'original! La production croissante fait qu'en 1977 il franchit le cap des 500.000 exemplaires, le Toyota "passe partout" du soleil levant à envahi la planète. Les retouches sont timides mais constantes, il conserve son look de baroudeur qui plaît tant et se lance à l'assaut du "Paris/Dakar" en 1979, une figure récurrente de l'épreuve, un terrain de jeu fait pour lui où il se déjoue de tous les pièges.
C'est le millionième exemplaire qui sort des usines en 1980, la concurrence rit...jaune. S'il à plus que fait ses preuves, Toyota n'a pas l'intention de stopper sa fabrication, elle perdurera jusqu'en 1985 dans une majeure partie du monde sauf au Brésil où c'est en 2001 qu'il tire sa révérence.
Aujourd'hui encore il séduit toujours et sert au quotidien partout sur la planète. Incassable, il est simple à réparer et seule la corrosion finit par avoir le dernier mot. Longtemps considéré comme une bête de somme, il est depuis quelques années recherché pour être sauvé et reconditionné dans les règles de l'art. Il faut dire que dans le monde de la collection il aura fallu attendre les années 90 pour commencer à sauver les tout-terrain, ce qui pour beaucoup était bien trop tard.
Bien que produit en quantité astronomique, il est très difficile d'en dénicher un beau modèle. Celui que vous avez sous les yeux est exceptionnel car vous n'en croiserez pas de si beau souvent. Il date de 1981 et a été entièrement restauré par le spécialiste Tesevin Toyota Classique situé à Vabre, dans le Tarn. Tout a été repris du sol au plafond en conservant sa teinte d'origine "Dune beige". Équipé d'accessoires, cet exemplaire est sans aucun doute l'un des plus beaux existant, il était neuf! Mais tout à un prix et c'est à 114.432€ qu'il a été adjugé, preuve que ce type de véhicule à des amateurs prêt à dépenser sans compter pour acquérir un modèle devenu une légende.

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Superbe ce BJ, quelle restauration! :bubu :plie: :bave:

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Message Publié : Sam Août 22, 2020 12:08 pm 
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Oui, incroyable, le prix de vente est fou aussi! :shock:


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Message Publié : Sam Août 22, 2020 7:50 pm 
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Ca devient de la folie les prix.


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Message Publié : Dim Août 23, 2020 10:35 am 
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"Jaguar XJ 220 C Le Mans."

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"Objectif le Mans."

La folie des supercars explose au milieu des années 80, chaque constructeur de prestige joue la surenchère avec le modèle qui fera la une de la presse spécialisé et des médias. Toujours plus puissantes, toujours plus chères, ces objets spéculatifs se retrouvent plus souvent sur les tapis des salles de ventes que sur la route.
Jaguar veut aussi sa part de ce juteux gâteau qui attire le feu des projecteurs et permet de relancer les ventes du reste de la gamme, de plus ces voitures étant vendues si chères qu'elles rapportent même de l'argent malgré le faible volume de modèles construits, c'est tout bénef!
En cette période, Jaguar fait une razzia au Mans et voudrait en profiter pour présenter une voiture qui sera dérivée des modèles victorieux et pourra également participer à des épreuves d'endurance, en 1988 est présenté la XJ 220 au salon de Birmingham, la voiture est finalisée, sa ligne est quasiment définitive et la fiche technique fort alléchante avec un V12 6.2 litres à 48 soupapes et une transmission intégrale, miam! Signalons que tout est orchestré par le patron de TWR, Tom Walkinshaw qui s'occupe avec succès de la marque en compétition. Chez Jaguar on se frotte les mains, le bébé en gestation va sans aucun faire l'objet de tous les désirs et il ne devrait pas y en avoir pour tout le monde!
Et ça fonctionne, devant le félin exposé, les commandes affluent, il faut dire que la ligne de cette nouvelle supercar est de toute beauté, longue, basse et sculptée comme un galet, la XJ 220 offre une sensualité rare qui change du côté bestial des productions Italiennes. Les surfaces vitrées sont très généreuses, même le pavillon est en verre tandis que la mécanique s'expose sous une vitrine qui ne laisse personne insensible.
A bord on baigne dans une ambiance de GT, cuir, multiples fonctions électriques, rien à voir avec le côté "racing" d'une Ferrari F40 dédiée à la piste.
Un prix indicatif est fixé mais les clients sont avertis qu'il sera susceptible d'évoluer légèrement et un nombre limité à 220 exemplaires est décidé.
Tout semble aller pour le mieux mais pourtant un événement majeur va interférer dans la finalisation du projet, en 1989 Ford rachète les actions de Jaguar, pour autant il n'est pas question de stopper le lancement du modèle mais cette nouvelle collaboration va retarder considérablement le lancement de la voiture et bouleverser sa mise au point.
Ford décide d'en produire 350 au lieu des 220 prévues, quand au V12 il passe aux oubliettes pour laisser place à...un V6, celui de la MG Metro 6R4, pour le coup, le prestige en prends un sacré coup, comme si la couronne de la reine d'Angleterre était remplacée par une casquette "Burberry"! Si cette mécanique va se révéler très performante, elle y perd toute sa noblesse originelle. Ce bloc de 3498 Cc est épaulé par deux turbos "Garret" et souffle 542 chevaux. Les performances sont bien là avec 4 secondes pour faire le 0 à 100, 21 pour le kilomètre départ arrêté et 341 Km/h en vitesse de pointe obtenue par le pilote de F1 Marc Brundle sur le circuit de Nardo en Italie, un modèle sans catalyseur sera même chronométré à 349 Km/h!
Finalement, la mise en vente est effective dès 1991 mais la crise est passée par là, de nombreux clients on fait faux bond voyant la fin de la vague spéculative, et d'autres sont déçus par le manque de classe du moteur qui a perdu à leur sens de sa noblesse ainsi que sa transmission intégrale prévue à l'origine. De plus les prix se sont envolés avec une lourde facture de plus de 3 millions de francs...et une non homologation pour le marché Américain, ça fait beaucoup d'un coup!
Du coup, Jaguar ne fabriquera que 281 modèles jusqu'en 1994, trouvant avec difficulté des clients, le fauve s'y est cassé les griffes mais gardera pour la postérité un de ses modèles les plus extraordinaires jamais construit.
Côté piste, Walkinshaw à tout mis en oeuvre pour faire participer la XJ 220 à la plus prestigieuse de toutes les courses, les 24 heures du Mans. La voiture est prête en seulement 8 mois et obtient son "passeport" en catégorie GT. Elle devient XJ 220 C pour Compétition. De la fibre de carbone recouvre la carrosserie, l'aérodynamisme est optimisé et l'habitacle allégé et dépouillé de tout équipement de confort et de ses garnitures luxueuses. Le moteur est évidement le même ensemble qui est optimisé de façon à sortir au mieux 600 chevaux même s'il est capable théoriquement d'en encaisser 800.
Prête pour la saison 1993, la XJ 220 C est alignée sur la grille de l'épreuve Mancelle, en fait 3 modèles sont présents. Celle ici présente est la numéro 003 qui aura comme pilotes Paul Belmondo, Jay Cochran et Andreas Fuchs.
Lors des essais, les Anglaises affichent de belles performances face à leur rivales, les éternelles Porsche 911. Mais quelques incidents entachent ces séances, "notre" numéro 003 y perds son capot arrière!
Lors de la course, les voitures Britanniques surprennent et prennent la tête devant les Porsche, elles se montrent étonnement compétitives mais des ennuis de fiabilité mettront un terme à cette avance. "Notre" 003 abandonne sur rupture du joint de culasse alors qu'elle était en tête de la catégorie des GT. La 001 abandonnera également mais la numéro 002 arrivera en tête de son classement...avant d'être disqualifié à cause d'un catalyseur non conforme.
On retrouvera la 003 aux 24 heures du Mans 1995 aux mains d'une écurie privée, "PC Automotive" et dont les pilotes sernt Richard Piper, James Weaver et Tiff Needell. Abandon encore sur problème mécanique.
Rachetée ensuite par un collectionneur Japonnais, elle ne courra plus. Elle sera restaurée dans son intégralité en Angleterre et redécorée aux spécificités du Mans 1993.
Cette pièce d'exception était donc ici à vendre et trouvera un amateur qui aura dépensé 1.085.760€ pour repartir avec.


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