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Volkswagen avait ouvert la voie en logeant un V6 sous le capot de sa compacte, la Golf au début des années 90. En 2003, Alfa Romeo y greffe aussi un V6 dans sa "petite" 147 qui devient ainsi la GTA.
Ce bloc 3.2 litres atmosphérique à 24 soupapes sort 250 chevaux.
Une mécanique endiablée habillée par une carrosserie à la ligne irrésistible mêlant grâce et agressivité, je l'adore!
Cette diablesse transalpine était ici exposée à Montlhéry en avril dernier.

Les années 90 marquent un tournant dans la gamme sportive de Renault, bye bye turbo, place aux blocs multisoupapes.
La Renault 19 succède au duo R9/R11 elle y gagne en qualité, sa ligne est plus consensuelle et la version sportive lancée en 1990 prends le nom de 16S.
Disponible en 3, 4 et 5 portes, elle dispose sous son capot d'un moteur 1764 Cc 16 soupapes de 137 chevaux.
Ici une jolie phase 1 exposée à Montlhéry en avril dernier.

La Peugeot 106 Rallye phase 2 arrive en 1996. Elle adopte un restylage que je trouve plutôt réussi et harmonieux. La Rallye en conserve les codes esthétiques et sa bouille fort sympathique.
L'habitacle est un brin plus soigné et de nouvelles options de confort sont disponibles.
Le châssis est légèrement revu mais c'est surtout le moteur qui est remplacé. Le bloc 1.3 litres laisse place à un ensemble 1.6 litres dérivé de la XSi. Catalysé, il affiche 103 maintenant chevaux.
Produite jusqu'en 1998, il en a été construit environ 12.000 exemplaires.
Ici un modèle exposé à Montlhéry en avril dernier.

Si le turbo donnera des ailes à la CX, la Citroën BX y échappera pour ses versions essence.
C'est en 1985 que la première version sportive est présentée, la Sport.
Citroën lui greffe un kit carrosserie qui lui donne presque un look de "mini 4TC", je le trouve très rétro de nos jours et moi j'aime bien son look.
A bord en revanche c'est plus soft et on note surtout l'arrivée de compteurs à aiguilles et une sellerie cossue mais sobre.
Le moteur est revu par le préparateur Danielson, c'est le 1905 Cc alimenté par deux carburateurs double corps, il affiche 126 chevaux.
Produite jusqu'en 1987, elle se sera vendue à environ 7500 exemplaires.
Ici un modèle noir exposé à Montlhéry en avril dernier.

Restylée en 2001, la Renault Clio affirme sa personnalité et donne du cachet qui manquait je trouve à la version RS.
Si la présentation demeure assez sage, elle trouve maintenant un peu plus d'assurance. C'est assez rare mais je trouve que le restylage de la Clio lui a fait du bien.
A bord ça reste encore bien sobre, un peu de fantaisie lui aurait fait le plus grand bien mais c'était la mode.
Le bloc 2.0 litres 16 soupapes est légèrement retravaillé et affiche toujours 172 chevaux. A défaut d'être radicale, la Clio RS reste une bonne citadine vive, performante et polyvalente.
Voici l'une d'elle vue à Montlhéry en avril dernier.

La Peugeot 305 n'aura jamais eu de véritable version sportive, la GTX lancée en 1985 sera la plus pointue avec son bloc 1.9 litres de 105 chevaux.
Juste avant en 1983 est proposé la GT. Un titre un peu "ronflant" pour cette bonne berline qui propose sous son capot un bloc 1.6 litres à carburateur double corps affichant 94 chevaux. Très bonne routière, cette 305 était encore dans le coup à cette époque malgré sa ligne vieillissante tout juste restylée.
Sa carrière cesse en 1988 mais la GT demeure un très bon choix mais rare sont les modèles préservés du temps qui passe, d'un usage intensif et de la corrosion.
A Montlhéry en avril dernier était exposé ce bel exemplaire.

Lancée en 1993, la Toyota Supra de quatrième génération "AE 80" ne fait pas dans la dentelle côté style, c'est une véritable dévergondée, la discrétion, c'est pas sa tasse de saké!
A bord le poste de pilotage st dédié au conducteur et comme toujours l'équipement affiche complet.
Mais c'est dans la salle des machines que la Supra propose ce qui est aujourd'hui culte, le fameux 2JZ. Ce moteur six cylindres à la capacité de recevoir des préparation fastueuses et furieuses, on prétend qu'il peut encaisser un millier de chevaux. Pas de ça à bord de cette Supra de série mais le bloc 3.0 litres doté de deux turbos sort quand même 330 chevaux, je le rappelle, nous sommes en 1993!
Si en France elle cesse d'être commercialisée en 1996, elle restera au catalogue au Japon jusqu'en 2003.
Rare sont les modèles restés d'origine chez nous et on pouvait voir ce bijou à Montlhéry en avril dernier.

Dessinée par Giugiaro, la Volkswagen Golf lancée en 1974 voit apparaitre en 1979 une version décapotable.
Lancée en 1979, celle que l'on surnomme "le panier à fraises" à cause de son épais arceau, elle sera un grand succès à travers le monde. Sa carrière prends fin en 1993 et la Golf 1 cabriolet se sera écoulée à 388.522 exemplaires.
Ici une Golf Cabriolet "Classic Line" de 1992, elle est équipée d'un bloc essence 1.8 litres de 90 chevaux. Une auto ici exposée à Retromobile en avril denier.

Quand elle se dévoile en 1993, la nouvelle compacte de Peugeot, la 306, met une claque stylistique à celle à qui elle succède, la 309.
Un univers les sépare, entre l'ingrate fille de Talbot et la nerveuse nouveauté, il semble s'être passé une éternité.
Peugeot en déclinera une gamme archi complète, 3,4,5 portes, un break et même une sublime décapotable sans oublier les modèles sportifs, de quoi lui assurer une belle carrière bien méritée.
La 307 lui succède en 2002 mais laissera derrière de moins heureux souvenirs.
La 306 Griffe est le modèle luxueux de la gamme, c'est la rivale des Baccara chez Renault. Cuir, décorations en (faux) bois et équipement haut de gamme sont au menu. Produite entre 1994 et 1996, elle était disponible en 3 et 5 portes avec des blocs 2.0 litres essence (boite mécanique ou automatique) et le 1.9 Td.
Ici à Montlhéry en avril dernier était présenté ce très bel exemplaire 3 portes de 1995 dans son élégante livrée Beige Mayfair.

J adore tes photos,enfin surtout le Yougtimer festival,qui du coup a retrouvé ses photos perdus la semaine dernieres

Merci...bientôt un an! Je pense y retourner en avril, c'est sympa!

Discrète mais bigrement efficace la Citroën ZX Coupé 16V.
Commercialisée en 1993 avec un Bloc 2.0 litres de 150 chevaux, elle passe en 1996 un palier avec un ensemble revu à 167 qui va complètement la débrider.
Hélas la compacte musclée aux chevrons n'aura jamais le succès qu'elle aurait méritée. Longtemps oubliée, elle est aujourd'hui fort prisée et on redécouvre des véhicules "cliniques" sur certaines expos comme c'était le cas ici avec ce petit bijou bleu exposé à Montlhéry en avril dernier.

Lancée en 1979, la Peugeot 505 succède à la 504 et en est une sorte d'évolution. La ligne est assez semblable et son architecture demeure très classique avec ses moteurs longitudinaux et sa transmission aux roues arrières.
Spacieuse, confortable et increvable, la 505 se déclinera en berline 4 portes et en vaste break. Les moteurs proposent un vaste choix, essence, diesel et même des sportives en Turbo et une rare V6.
Elle cède sa place à la 405 en 1992 qui fait un vrai pas en avant vers la modernité.
Ici une version SR équipée d'un bloc essence 2.0 litres de 108 chevaux.

Pour son nouveau coupé lancé en 1988, Volkswagen abandonne le nom de Scirocco pour Corrado.
La nouvelle ne manque ni d'allure ni de modernité. Sa ligne est "solide", géométrique mais bien balancée et est dessinée chez Karmann.
Elle repose sur la Golf II mais "upgrade" son positionnement et corse ses tarifs. Toutefois elle se montre bien finie et l'équipement est riche. Mais c'est surtout la palette des moteurs qui change de la Scirocco, ici on débute avec un ensemble 4 cylindres de 115 chevaux et culmine avec la VR6 forte de 190 chevaux.
La G60 ici exposée à Montlhéry en avril dernier affiche 160 chevaux.

En 1984, la Golf GTi de seconde génération relance timidement le mythe en conservant le bloc de l'ancienne mais avec du poids en plus et une présentation fort discrète.
Mais Volkswagen ne va pas s'arrêter là et ira au fil des ans faire évoluer la gamme sportive de sa compacte fétiche.
La GTI 16S arrive en 1985, le bloc de 1781 Cc voit sa puissance passer de 112 à 139 chevaux mais c'est surtout au volant qu'elle montre sa différence en grimpant dans les tours et en faisant grimper ses performances.
La version présentée ici est une "Match" lancée en 1988 et célébrant les 10 millions de Golf vendues. Cette série limitée à 1200 exemplaires proposait des jantes alliage "BBS" (ici remplacées), des badges spécifiques, un toit ouvrant et une teinte noire métallisée. A bord la sellerie est spécifique et surtout elle adopte un compteur digital futuriste et aujourd'hui délicieusement kitsch.
Une auto ici exposée à Montlhéry en avril dernier.